NBA – Pourquoi Jeremy Lin était pret à tout pour… ne pas aller aux Rockets

Un joueur NBA garde toujours un attachement particulier à sa première franchise, ou du moins à celle qui a osé lui donner sa chance. Jeremy Lin en est l’exemple parfait. En 2012, il s’est tellement attaché aux Knicks, qu’il était prêt à tout pour rester, et ne pas rejoindre les Rockets.

C’est l’une des histoires les plus tristes et les plus excitantes de la décennie 2010. Triste, parce qu’elle illustre bien le désert sportif que traversent les Knicks depuis la fin des années 90′. Excitante, car rarement le monde NBA ne se sera autant pris d’amour pour un joueur en si peu de temps.

35 matchs… C’est ce qu’il aura fallu a Jeremy Lin en 2012 pour laisser une trace indélébile dans l’histoire de la franchise New Yorkaise. Et encore. Car après ses 9 premières apparitions, le meneur sorti d’Harvard tournait à 3.5 points par match. Et puis d’un coup, d’un seul, la citrouille s’est transformée en carrosse, et la ligue a vécu un conte de fées inoubliable.

Tout a commencé avec un match à 25 points, 7 passes, et 5 rebonds face aux Nets, puis la suite, tout le monde s’en souvient. Un match à 38 points face aux Lakers d’un Kobe Bryant remonté pour l’occasion, un buzzer-beater face à Toronto, et la machine était lancée : les Knicks tenaient enfin le lieutenant parfait pour Carmelo Anthony.

Le problème, c’est qu’à la fin de cette saison aussi belle qu’inattendue, Jeremy Lin s’est retrouvé agent libre restreint. Et Houston n’a pas hésité à jeter son dévolu sur le meneur. Alors avec l’envie désespérée de rester à New York, là où tout a démarré pour lui, J-Lin a tenté un coup de poker encore jamais vu !

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J’ai reçu un coup de fil de mon agent qui m’exposait les termes du contrat de Houston, et je lui ai demandé : « est-ce que tu peux demander aux Rockets de baisser leur offre, c’est beaucoup trop là. » Je voulais retourner à New York, et je voulais que les Knicks puissent égaler cette offre.

Avec Carmelo Anthony et Amar’e Stoudemire sous contrats, les Knicks ne disposaient pas d’une grande flexibilité salariale… Alors Lin savait qu’avec les 28.8 millions de dollars offerts par les Rockets, il allait devoir plier bagages. Chose qu’il a finalement fait malgré son énorme coup de bluff.

Si Jeremy Lin a vécu une belle saison à Houston, puis un peu partout dans la ligue par la suite, jamais il n’a retrouvé sa forme New Yorkaise. Et quand on revoit ses highlights de l’époque, on se dit que c’est bien dommage.

Jeremy Lin est définitivement un joueur à part entière… Rares sont ceux qui auraient demandé un contrat moins juteux pour pouvoir rester dans leur équipe.