Avant de devenir la référence absolue en NBA, Michael Jordan a été un joueur comme un autre. Ce qui signifie qu’il était lui aussi jugé par rapport à ses confrères… Et visiblement, une comparaison l’a marqué et énervé, même si elle n’était pas la plus dégoûtante, loin de là.
À l’heure d’aujourd’hui, on prend presque pour acquis le fait que Michael Jordan est l’un des meilleurs, si ce n’est le meilleur joueur de tous les temps… Pourtant, au début de sa carrière, personne ne l’imaginait vraiment atteindre ces hauteurs.
La preuve étant que malgré un départ en trombe, et des saisons à 28.2, 37.1 et 35 points de moyenne pour lancer sa carrière, Air Jordan était encore au coeur d’un débat pour savoir qui était le meilleur arrière de la ligue…
Celui avec qui il se disputait ce titre n’est autre que le joueur qui a « empêché » les Blazers de drafter Jordan avec le choix n°2 de la draft 1984 : Clyde « The Glyde » Drexler.
Mais visiblement, Michael Jordan n’appréciait que très moyennement ces comparaisons. Dans sa tête, personne ne méritait de voir son nom associé au sien, personne ne pouvait prétendre jouer dans la même catégorie que lui… Pas même une légende comme Drexler.
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Clyde était une menace à mes yeux… Je ne dirai jamais qu’il ne l’était pas.
Mais le fait que l’on me compare à lui ? Je l’ai vraiment très mal pris.
Il est vrai qu’avec du recul, cette comparaison peut sembler folle. Mettre dans un même panier un joueur qui tourne en carrière à 20.4 points, 6.1 rebonds, 5.6 passes, et un autre qui tourne à 30.1 points, 6.2 rebonds, 5.3 passes, c’est assez inimaginable.
Mais au delà de leur calvitie prononcée, les deux arrières partageaient aussi un style de jeu semblable et des caractéristiques physiques proches. En effet, le Glyde est l’un des rares joueurs à maitriser son corps aussi bien que pouvait le faire le n°23 des Bulls dans les airs. La preuve en images.
Au 21ème siècle, il est clair que personne ne mérite la comparaison avec Michael Jordan pour le titre de meilleur arrière de l’histoire, si ce n’est peut-être Kobe Bryant. Mais à l’époque, qu’il l’accepte ou non, la comparaison avec Drexler était fondée.