Joueur des Sixers durant la période de règne des Pistons sur la ligue, à la fin des années 1980, Charles Barkley a démonté l’image de certains Bad Boys qu’il a eu l’occasion d’affronter. Selon lui, seuls deux d’entre-eux savaient se battre.
Avant d’animer les plateaux des chaînes sportives américaines en tant que consultant phare, Charles Barkley se plaçait comme un joueur émérite de la ligue. MVP de la saison 1992-93 sous le maillot des Suns, il affichait déjà de solides performances durant ses premières années dans la ligue, alors qu’il évoluait à Philadelphie.
Tandis que la franchise sortait de la période faste marquée par le duo Julius Erving – Moses Malone, elle parvenait toujours à se qualifier régulièrement en playoffs, notamment grâce aux performances de Sir Charles. Le titre paraissait malgré tout inaccessible, tant les places fortes étaient nombreuses à l’Est à cette époque.
Car après les Celtics de Larry Bird, ce sont les Pistons qui se dressaient sur la route des Sixers. Nul besoin de rappeler la réputation des Bad Boys, qui trouvaient en Charles Barkley un adversaire au répondant digne de leur mentalité. Leurs confrontations se sont donc soldées sur des bagarres tristement glorieuses, comme lorsque l’intérieur des 76ers détruisait les toilettes de Detroit après une rixe.
Charles Barkley met d’ailleurs grandement en avant cette dureté caractéristique de ses anciens adversaires pour dévaloriser le bilan actuel de LeBron James. Cela ne l’a pourtant pas empêché de moquer certains d’entre eux dans le Dan Patrick Show, affirmant que plusieurs Bad Boys n’étaient pas si durs qu’ils le laissaient paraitre.
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Vous savez ce qui est vraiment marrant au sujet de cette équipe des Pistons ? Seulement deux gars de ce groupe savaient se battre : Isiah Thomas et Joe Dumars. Rodman ne savait pas se battre, John Salley ne savait pas se battre, Rick Mahorn ne savait pas se battre, Bill Laimbeer ne savait pas se battre.
Vinnie Johnson et James Edwards savaient se battre, mais parmi les 4 gars que je viens de mentionner, aucun ne maitrisait ne serait-ce qu’un peu la bagarre.
Et tandis que le célèbre présentateur du show rétorquait que Laimbeer était toujours celui qui se trouvait à l’origine des échauffourées, Barkley répondait simplement :
Il se faisait toujours frapper au visage.
L’histoire aurait plutôt tendance à retenir l’inverse des propos du Chuckster. Isiah Thomas et Joe Dumars apparaissaient comme les joueurs les plus talentueux de l’effectif des Pistons, tandis que les ailiers et intérieurs qui les accompagnaient se distinguaient plutôt par leur impact physique.
Ce n’est en tout cas pas l’avis de Barkley, jamais avare en termes de déclarations polémiques. Pour le plaisir, on vous re-propose le joli échange qu’il a pu avoir avec les Bad Boys en 1990.
On peut notamment apercevoir un certain… Bill Laimbeer.
La réputation musclée des Bad Boys serait-elle basée sur un mensonge ? C’est la dernière trouvaille en date de Charles Barkley, qui peut néanmoins se targuer d’en avoir fait l’expérience pour légitimer ses propos.