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Apprendre à bien coacher ses joueurs ? Voilà une tâche plutôt ardue, surtout dans le monde de la NBA. C’est pourtant ce qu’a vécu Steve Kerr lors de sa première saison avec Klay Thompson.
A Chicago puis San Antonio, Steve Kerr a pu côtoyer de nombreux coachs par le passé. Il est le premier à le savoir, mais chaque joueur possède sa propre personnalité. Certains seront plus réceptifs aux hurlements, quand d’autres préféreront le challenge.
Il a pu le constater quand il jouait aux Bulls : Phil Jackson était par exemple plus tendre avec Dennis Rodman qu’avec Toni Kukoc. Alors dès son arrivée aux Warriors en tant que coach, Kerr a dû mettre cette pratique à l’essai. Il a cependant très vite découvert qu’un athlète n’était pas comme les autres : Klay Thompson.
Le coach le dit clairement, contrairement à Draymond Green qu’il a dompté avec génie, ce n’était pas simple du tout avec Klay Thompson. Dans une interview avec Logan Murdock de NBC Sports, il avoue qu’il lui a fallu plusieurs matchs pour mieux comprendre l’attitude de son arrière.
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Ma première saison, je me suis déchaîné sur Klay. J’ai pris un temps-mort très tôt, j’ai gueulé sur Klay, et il n’a pas vraiment bien répondu. Quand il est sorti, il était un peu secoué, il a fait quelques erreurs.
J’ai coché en quelque sorte cette case. J’ai dit : « Klay n’est pas quelqu’un qui va être réceptif aux cris ».
Heureusement, tout s’est bien passé par la suite entre les deux hommes. Klay et Kerr ont développé une bonne relation qui a mené à de multiples titres.
Surprenant de la part du Splash Brother ? Pas nécessairement. Klay avait 24 ans quand Steve Kerr a débarqué aux Warriors. Dans tous les cas, avec 3 titres aujourd’hui, on peut dire que la formule est bien été trouvée dans la Baie. Mais peut-elle encore perdurer quelques saisons ? Voilà l’un des enjeux au coaching.
Klay Thompson n’est définitivement pas un joueur comme les autres, et Steve Kerr a pu le découvrir dès sa première saison. Ses erreurs de coaching ont rapidement été corrigées pour exploiter tout le potentiel de l’arrière.
