Une chose que l’on ne peut pas enlever à The Last Dance, c’est la multitude de points de vue qui rythme le récit. Beaucoup d’anciens Bulls ont accepté de témoigner, aussi bien sur l’épopée de Chicago que sur le légendaire Michael Jordan. Un seul membre important de ces équipes n’a pas pu offrir sa parole, pour des raisons bien futiles…
Après 4 épisodes, les avis sont plutôt unanimes autour de The Last Dance : c’est un franc succès. Si l’histoire des Bulls version Jordan est bien connue et bien documentée, mettre des images sur ces anecdotes racontées maintes et maintes fois est plus que plaisant.
Et puis, pour les plus jeunes, ou pour ceux qui viennent simplement de se plonger dans ce beau monde qu’est la NBA, c’est l’occasion de voir qui était Michael Jordan en coulisse, mais surtout sur le parquet.
Tout cela a été rendu possible par les nombreux témoignages recueillis par les équipes du réalisateur Jason Hehir. De Phil Jackson, à Dennis Rodman, sans oublier le propriétaire des Bulls Jerry Reinsdorf, ou encore MJ lui-même et son ennemi juré Isiah Thomas… Les points de vue s’enchainent et se complètent à merveille.
Ce qui est intéressant, c’est que la parole est aussi donnée aux autres, ces « personnages secondaires » comme BJ Armstrong ou Bill Wennington. En fait, un seul n’a pas pu témoigner… Il s’agit de Luc Longley, et le réalisateur Jason Hehir a expliqué pourquoi à NBC News.
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Cette non participation n’est pas due à l’absence de volonté de notre part de lui parler, ni même à une réelle absence de volonté de sa part de participer… C’était purement lié à une grosse inquiétude sur l’impact que cela aurait sur notre budget…
Donc je déplore pour tous les fans australiens que Luc Longley ne se soit pas assis avec nous pour une bonne interview. Malgré tout, sa tête et sa personnalité sont bien présentes dans le documentaire.
Le coût trop élevé d’un voyage jusqu’à l’Australie natale de Longley, titulaire indiscutable lors du second 3-peat des Bulls, explique donc son absence, et la présence massive de Bill Wennington, son remplaçant sur le poste de pivot.
Venant du réalisateur d’un des documentaires les plus attendus de ces dernières années, diffusé dans le monde entier, l’excuse financière est difficilement acceptable. Mais bon, Longley ou pas, TLD reste un vrai délice pour les yeux.
Qui aurait cru que le réalisateur d’un documentaire que tout le monde savait génial à l’avance surveillait son budget de façon si attentive… Même si honnêtement, ce n’est pas un voyage en Australie qui aurait mis les finances dans le rouge.