Hautement saluée pour son illustre carrière en WNBA, Diana Taurasi a eu l’occasion durant son adolescence d’impressionner Michael Jordan à l’un de ses camps d’entraînement. Mais MJ s’est aussi montré sans pitié pour la jeune fille, à l’époque.
Si Michael Jordan est quasi-unanimement reconnu comme le meilleur joueur all-time en NBA, Diana Taurasi possède un solide dossier pour être désignée GOAT de la WNBA. En 15 saisons dans la ligue, l’arrière du Mercury présente un palmarès on ne peut plus complet : trois titres de championne, un trophée de MVP acquis en 2009, deux de MVP des Finales et 13 sélections dans une All-WNBA Team.
Un résumé qui a de quoi impressionner n’importe quel fan de basket, et c’est sans compter celui qu’elle présentait durant ses plus jeunes années. Triple championne NCAA avec UConn, elle jouissait ainsi déjà d’une belle renommée durant son cursus en high school, effectué à Chino en Californie.
Grâce à cette petite célébrité locale, Taurasi a pu participer à un camp d’entrainement organisé par Michael Jordan himself à Santa Barbara, en 1999. Un événement marquant pour elle, du haut de ses 17 ans, mais pas forcément que pour des « bonnes » raisons. L’Italo-Américaine a ainsi profité d’un live Instagram avec Sue Bird et Megan Rapinoe pour en raconter une anecdote savoureuse.
Diana Taurasi at the line to win a free pair of Jordans at MJ’s camp.
— Phoenix Mercury (@PhoenixMercury) April 26, 2020
She…. misses it?
Get ready for episodes 3 & 4 of #TheLastDance with a story of two 🐐s pic.twitter.com/nnvPPaoDeU
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J’ai été choisie pour faire un « tour du monde ». Tu commences sur la ligne de fond, à 5 mètres du panier, je le mets. Dans le coin de la raquette ? Facile. Lancer franc – bref. Coin de la raquette, ligne de fond, 3-points, 3-points face au panier, 3-points ligne de fond… Je shoote sur la ligne des lancers : Clank. J’ai manqué le p***** de lancer franc pour une paire de Jordan gratuite.
J’avais 15 ou 16 ans, je me suis dit qu’il allait quand même me donner les chaussures ! Et il m’a dit sans même décrocher un sourire :
« Bien tenté, suivant. »
Ne faisant preuve d’aucune indulgence avec la jeune Taurasi, Jordan a visiblement profondément marqué la star du basket féminin. Mais plus drôle encore, la légende des Bulls ne s’est pas arrêtée là.
Un an plus tard, alors que je viens de finir mon année freshman à UConn, je retourne au camp d’entraînement en tant que conseillère. […] Il vient me voir et me dit : « Comment ça se passe au niveau des lancers francs ? »
J’étais là : « Ce gars ne laisse rien passer ! » C’était un an plus tard !
Bien qu’il ait pu paraitre indifférent face aux prouesses de Taurasi durant son premier passage au camp d’entraînement, Jordan n’avait pourtant pas oublié… son raté. N’ayant rien perdu de ses talents de trash-talkeur, il n’a donc pas attendu longtemps avant de la chambrer à ce sujet à son retour à Santa Barbara, l’année suivante.
Lorsqu’il s’agit de lancer franc, Michael Jordan se montre intransigeant, même avec une jeune prospect aussi prometteuse que Diana Taurasi. L’échec de cette dernière lui a forcément valu un joli chambrage de His Airness quelques mois plus tard.