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Comme à peu près tous les fans de basket du monde, Steph Curry est rivé à son écran quand de nouveaux épisodes de The Last Dance sont rendus disponibles. Il en a profité pour évoquer ce qu’il apprend de ce documentaire.
The Last Dance. Trois mots anodins, mais qui font office de bouée de sauvetage pour les passionnés de basket que nous sommes, privés de NBA depuis plus de six semaines maintenant. Le documentaire événement d’ESPN et Netflix apporte une dose hebdomadaire – et quelle dose !
Les 4 premiers épisodes font la quasi-unanimité chez les fans, et chaque dimanche soir aux Etats-Unis, des dizaines de joueurs s’installent également dans le canapé pour (re)découvrir les exploits de Michael Jordan et consorts.
Parmi eux, un certain Steph Curry. Invité du Rory & Carson Podcast, Baby Face s’est montré très bavard et visiblement inspiré par le sujet :
Ce documentaire sur MJ, mec… Les époques sont si différentes. Il y avait tellement plus de mystère à cette période. Jordan, Pippen et Rodman débarquaient sur ta télé, tu regardais le match, à fond dedans, et puis tu ne les voyais plus jusqu’au suivant.
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Tout le drama et les expériences que ces Bulls là ont traversé… Si tu n’en étais pas, tu ne savais pas. Il y a pas mal de parallèles avec ce que nous avons vécu aux Warriors ces 5 dernières années : l’ascension, essayer de rester au sommet, tout ça.
Du coup, j’apprends beaucoup sur le leadership en regardant le documentaire. Et je réalise aussi les contraintes et demandes pour nous, athlètes professionnels. Le travail que c’est, les choses que tu dois gérer parce que tu es sous le feu des projecteurs, c’est fou. Parfois tu es un peu robotisé par tout ça, parfois tu y réponds. Mais au bout du compte, tout ce que tu veux vraiment c’est être un grand dans ton sport. Et le reste, les à côtés, t’encaisses autant que tu le peux.
Donc ce que MJ partage avec le monde en ce moment, même si je sais qu’il a dit que beaucoup de gens n’allaient pas l’aimer à cause de sa personnalité si forte et son désir de vaincre, j’adore. J’adore, parce que c’est précisément ça, une mentalité de champion.
Gérer la pression, parfois la folie, l’hystérie, et maintenir son imperturbable niveau d’excellence pour empiler les titres : Michael Jordan et Steph Curry parlent le même langage, c’est certain.
