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Désireux de rejoindre un banc NBA à l’aube de la saison 2014-15, Steve Kerr avait dans un premier temps reçu une offre des Knicks. Il a finalement privilégié celle des Warriors, et s’en est expliqué ce mercredi.
Débarqué en tant que coach dans la ligue durant l’été 2014, Steve Kerr a depuis compilé les titres et les records avec son équipe des Warriors. Champion dès sa première saison, il a depuis mené chaque année la franchise de la Baie en Finales, pour un bilan de 3 victoires pour 2 défaites à ce stade de la compétition.
Après une illustre carrière de joueur NBA ponctuée de 5 bagues acquises avec les Bulls et les Spurs, l’ancien meneur n’a pourtant pas immédiatement emprunté le chemin menant vers les bancs de la ligue. Il a dans un premier temps préféré faire ses armes en tant que GM aux Suns, avant de poser sa candidature pour devenir entraîneur.
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, ce ne sont alors pas les dirigeants de Warriors qui se sont précipités sur l’offre en premier, mais bien ceux des Knicks, et un certain Phil Jackson. Un épisode sur lequel Kerr est revenu ce mercredi avec Earnie Johnson dans l’émission NBA Together.
“Jobs like that don’t open very often.”@SteveKerr reflects on his decision to accept the Warriors job over the Knicks on #NBATogether with @TurnerSportsEJ pic.twitter.com/j7H7W84WzQ
— NBA on TNT (@NBAonTNT) April 23, 2020
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J’étais vraiment proche d’accepter l’offre des Knicks compte tenu de ma relation avec Phil. Le timing de tout ce processus était vraiment bizarre, parce que le poste des Knicks était disponible avant celui des Warriors. Les discussions avec Phil étaient plutôt très bien engagées, mais l’opportunité Warriors s’est présentée.
J’ai discuté avec certains coachs de la ligue, des gens en qui j’ai confiance, et ils m’ont tous dit la même chose : « Aussi importante ta relation avec Phil puisse être, la chose la plus importante pour un coach NBA, c’est le talent. » Et cette équipe des Warriors avait tellement de talent.
Malgré un net penchant pour la possibilité de créer de nouveau une association avec Phil Jackson, Steve Kerr n’a pas su résister aux sirènes de Golden State, et son équipe déjà bien en place.
Mark Jackson avait fait un boulot fantastique en construisant les fondations. Ils restaient sur deux campagnes de playoffs, avaient remporté 50 matchs la saison précédente, représentaient l’une des meilleures défenses de la ligue… Des jobs de ce genre ne se présentent pas très souvent.
L’un des conseils qu’il a reçu de la part de l’un de ses amis a définitivement fini de motiver sa décision.
Il m’a dit : « Qu’aurait fait Phil Jackson ? » Phil Jackson aurait opté pour le talent, parce qu’il sait que c’est ce qui est important dans ce métier.
À deux doigts de devenir le coach des Knicks et rejoindre Phil Jackson, Steve Kerr a finalement tenu compte des conseils de ses proches et choisi de diriger le talentueux effectif de Golden State. Un choix qui se révèle aujourd’hui comme on ne peut plus judicieux.
