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À l’été 1995, Michael Jordan se lance dans le tournage de son légendaire film « Space Jam », en parallèle de sa préparation pour son grand retour à la compétition. Sur le plateau, MJ enchaine donc les entrainements, les 1 contre 1, et forcément, les grands moments d’insolence !
Si Space Jam est l’un des films de basket, et de sport plus généralement, les plus connus de tous les temps, les coulisses du tournage le sont un peu moins… Pourtant, dieu sait que les anecdotes concernant les secrets de tournage sont croustillantes.
C’est à l’été 1995 que Michael Jordan, acteur principal du film, se rend dans les studios hollywoodiens pour donner vie au scénario de Joe Pytka. Une période cruciale dans la carrière du n°23 des Bulls, puisque cette inter-saison devait lui permettre de retrouver la forme, après 1 an et demi loin des parquets, interlude baseball oblige.
Alors qu’il est en pleine préparation pour revenir au niveau qui était le sien avant cette coupure, MJ refuse de lever le pied pendant le tournage, raison pour laquelle il exige la construction d’un terrain de basket personnalisé dans les studios. Et quand un star de ce niveau réclame quelque chose, les producteurs s’exécutent.
Le musicien Brian McKnight a eu le privilège de se rendre à plusieurs reprises sur le tournage de ce film culte, et d’assister aux nombreux entrainements de Michael Jordan sur son terrain flambant neuf. D’après lui, lors des matchs que His Airness organisait avec d’autres joueurs NBA de passage, le niveau d’insolence atteignait des hauteurs record.
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Pendant le tournage de Space Jam, les équipes lui ont construit un terrain spécial. Il avait tout ! Un parquet aux dimensions règlementaires, tous les équipements de musculation imaginables, des trous pour jouer au golf…
Tous les joueurs NBA prenaient l’avion jusque là, pour s’entrainer avec lui. Moi je tirais un peu, j’étais heureux de pouvoir jouer avec des professionnels… Puis au final, c’est la seule fois de ma vie où j’ai fait machine arrière. Quand j’ai vu comment MJ traitait les joueurs qui rataient un tir… Il les traitait comme ses enfants !
On ne parle pas d’athlètes universitaires, on parle bien de stars NBA ! Il marquait un panier puis disait à voix haute :
« ce n’est pas de la télévision, c’est la vraie vie là ! Je suis peut-être parti mais je suis toujours le roi ! «
Pouvait-on attendre autre chose d’un grand compétiteur comme Michael Jordan ? On est même prêt à parier que s’il était réel, Bugs Bunny aussi aurait pris cher en 1 contre 1 sur le tournage.
