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Malgré une saison encore ratée, les Knicks souhaitent revenir sur le devant de la scène assez rapidement. Et ça tombe bien, puisque la franchise a déjà son plan parfait sur le papier. Reste à savoir si, pour une fois, ça aboutira…
Dans les dernières places de la conférence Est comme lors des dernières saisons, les Knicks n’ont pas réussi à atteindre une place en playoffs, et nettement. La franchise a encore connu de nombreux mouvements en cours de saison, surtout marquée par le limogeage de Steve Mills, le président, et Dave Fizdale. Depuis, c’est Leon Rose et Mike Miller qui sont arrivés aux manettes.
Avec cette nouvelle, on peut donc s’attendre à de nombreux changements lors des mois à venir, par exemple dans le dossier Frank Ntilikina. Le roster ne semble pas homogène et un petit coup de balai semble nécessaire, sans pour autant faire n’importe quoi.
La franchise de la Big Apple a donc son plan pour revenir sur le devant de la scène : des jeunes, et des tours de draft, comme monnaie d’échange. Un combo qui peut faire beaucoup de bien dans une équipe à condition d’avoir un front office compétent pour savoir quoi en faire. Le but selon SNY et Ian Begley ? Utiliser les ressources à disposition pour ramener une star via un trade.
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Ce trade leur a laissé sept premiers tours lors des quatre prochaines drafts, et un jeune noyau composé de RJ Barrett, Mitchell Robinson, Kevin Knox et Ntilikina. Ils auront également une importante flexibilité au niveau du cap, ce qui est en partie le résultat des contrats courts de l’été dernier et les « options équipe ».
Grâce à ça, quelques membres des Knicks pensent qu’ils sont extrêmement bien positionnés pour récupérer une star mécontente et qui deviendrait disponible. « C’est le meilleur chemin pour nous », un membre du front office a expliqué.
Même si on aurait tendance à se moquer (après tout, il s’agit des Knicks), la stratégie n’est pas complètement folle. La franchise possède de nombreux atouts, même si leurs jeunes n’ont pas la même valeur. Knox n’a par exemple pas une grosse cote sur le marché, à l’inverse de Barrett et Robinson, et, dans une moindre mesure, Frank Ntilikina.
Et même si aucun trade n’est fait, les Knicks possèdent des jeunes sur qui construire et de l’argent pour les free agencies à venir. Une bonne situation, à condition de miser sur les bons joueurs à l’avenir, et c’est encore le plus compliqué.
Les Knicks ont leur plan pour le futur : oublier l’échec KD/Kyrie, et enfin ramener une superstar à Manhattan. Mais quand on connaît l’historique de la franchise, on a bien envie de se méfier.
