Pas dans la position la plus facile en cette période de diffusion de « The Last Dance », LeBron James peut compter sur le soutien de Kendrick Perkins sur ce coup. Son ancien coéquipier ne digère pas le traitement infligé au King, et il l’a fait savoir.
Pendant que « The Last Dance » est en train de cartonner un peu partout dans le monde, voilà que LeBron James fait l’objet de quelques critiques. Et on ne parle pas ici de sa petite boulette sur Twitter avec son dernier tweet avant le documentaire, mais bien de gens qui « profitent » de la Jordan-mania pour lui taper dessus.
Ce lundi, c’était au tour de Jalen Rose de dézinguer le King en le sortant du top 4 des meilleurs joueurs de l’histoire. Autant dire que l’intéressé a connu des jours un peu plus calmes, et plus élogieux.
Mais le Chosen One peut aussi compter sur quelques soutiens de poids. Le dernier en date ? Kendrick Perkins, qui est revenu sur les performances de LeBron. Selon lui, les attentes ne sont clairement pas les mêmes quand il s’agit du King. De quoi sérieusement l’agacer sur Twitter, comme souvent.
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The expectations of Bron is like nothing we’ve ever seen in NBA history.
— Kendrick Perkins (@KendrickPerkins) April 20, 2020
If Bron scores 63 and 49 in a series and gets swept, every sports network is talking about his inability to get it done, while MJ is getting praised and awarded player of the game in losses.
« Les attentes concernant Bron ne ressemblent à rien de ce que nous avons vu dans l’histoire de la NBA. Si Bron marque 63 points et 49 dans une série et se fait sweeper, toutes les chaînes parleront de son incapacité à gagner, tandis que MJ est félicité et récompensé comme joueur du match dans des défaites. »
Perkins fait évidemment référence à la performance légendaire de MJ dans la série face aux Celtics en 1986, lors de laquelle la fameuse phrase « C’était Dieu déguisé en Michael Jordan » a été prononcée par Larry Bird. Malgré un coup de balai de la part des Celtics, Jordan avait reçu énormément de louanges pour ses incommensurables prouesses au scoring. Dans l’antre du Boston Garden, il avait planté 112 points en 2 matchs. Lunaire.
Il faut tout de même rappeler que His Airness n’en était qu’aux prémices de sa carrière. Les attentes n’étaient évidemment pas les mêmes, et cela explique en bonne partie la différence de traitement avec LeBron, à un stade bien plus avancé de sa carrière. Ce dernier possédait lui aussi une certaine « protection » lors de ses premières années aux Cavaliers, mais Perkins semble l’avoir oublié.
Est-ce que les gens en demandent trop à LeBron James ? Kendrick Perkins a fait son choix, mais pas sûr que sa comparaison soit la bonne.