Évoluer avec l’un des meilleurs joueurs de tous les temps est très exigeant physiquement, mais surtout moralement. Tout le monde n’a pas le mental requis pour répondre aux attentes folles du très haut niveau. Et à Chicago, quand on n’était pas à la hauteur, c’est à certain Michael Jordan qu’il fallait faire face. On vous présente les 6 coéquipiers qui ont certainement le plus agacé « His Airness ».
Avant de commencer la lecture de cet article, on vous propose de découvrir une anecdote qui présente parfaitement la mentalité de Michael Jordan lorsqu’il était en biff avec son entourage : comment Scottie Pippen et Jordan pourrissaient certains de leurs coéquipiers.
Maintenant, place à 6 joueurs qui ont très certainement bien agacé Jordan lorsqu’ils partageaient le maillot.
Bill Cartwright
Pivot dominant dans ses jeunes années (All-Star dès sa saison rookie), Bill Cartwright arrive plutôt à Chicago en 1988 avec l’image d’un pivot vétéran habitué aux séjours à l’infirmerie. D’ailleurs, cette fragilité physique lui vaudra le surnom de « Medical Bill » (facture médicale) par ses coéquipiers des Bulls… Dans les faits, Cartwright n’a jamais vraiment été le bienvenu dans la « Windy City », car son arrivée via trade a entrainé le départ de Charles Oakley, meilleur ami de Michael Jordan. D’ailleurs, MJ ordonnera rapidement ses collègues de ne plus passer le ballon au pivot dans les fins de match, c’est dire le peu d’affection qu’il avait à son égard.
Rodney McCray
Titulaire plus qu’honnête en NBA jusqu’à son arrivée à Chicago, Rodney McCray n’aura jamais supporté la pression associée aux exigences du haut niveau. Auteur d’une saison à 9 points, 6 rebonds, 3 passes de moyenne à Dallas en 1991-1992, l’ailier voit ses stats dégringoler à 3.5 points et 2.5 rebonds la saison suivante avec les Bulls. La raison supposée derrière cette baisse de régime ? La présence constante de Jordan sur son dos. Preuve de cet esprit fragilisé, McCray préfère prendre sa retraite après une petite saison dans l’Illinois.
Scott Burrell
Quand Michael Jordan vous surnomme « Dennis Rodman Jr », c’est soit que vous êtes un super rebondeur, un homme de l’ombre efficace, soit que vous menez une vie intime trépidante et que vous vous épanouissez plus que jamais dans le monde de la nuit. Malheureusement pour Scott Burrell, c’est la seconde option qui lui a valu son sobriquet. D’ailleurs, MJ n’a pas manqué de lui dire devant toute l’équipe dans l’avion des Bulls.
Kwame Brown
Cette histoire relève plus de la bienveillance que de la « haine », comme cela pouvait être le cas pour d’autres joueurs cités ici. Car avant de revenir comme joueur aux Wizards, Michael Jordan occupait le poste de président des opérations basket dans la franchise de la capitale. Ce qui veut dire qu’en 2001, au soir de la draft, c’est bien MJ qui était responsable de la sélection de Kwame Brown avec le 1er choix. On comprend mieux pourquoi il a été dur avec le pivot à son retour sur les parquets. Il voulait voir son choix porter ses fruits.
Will Perdue
Être soft quand on joue avec « His Airness » est une très mauvaise idée, et Will Perdue l’a appris à ses dépends. Avant de devenir un membre clé du premier « 3-peat » des Bulls en sortie de banc, le pivot était régulièrement la cible des remontrances du n°23. Pire, un jour à l’entraînement, il a reçu un coup de poing, pour le faire gagner en dureté… La méthode MJ pour endurcir ses coéquipiers était particulière.
Horace Grant
Horace Grant est devenu avec le temps le 3ème meilleur joueur de la dynastie Bulls, après Jordan et Scottie Pippen. Mais dans ses jeunes années, le pivot irritait MJ au plus haut point. Grant a par exemple été vu comme un élément perturbateur en 1990, quand il a demandé, et reçu, une extension de contrat en pleine saison.
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Si ces choix restent du domaine de la supposition, certaines anecdotes confirmant ou infirmant ces noms devraient rapidement sortir. Affaire à suivre.