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Rudy Gobert et Donovan Mitchell ayant été les premiers joueurs testés positifs au coronavirus dans la ligue, Mike Conley s’est de ce fait retrouvé au plus près de la maladie. Le meneur a révélé sa plus grande frayeur à l’annonce de la contamination de ses deux coéquipiers.
Pour sa première saison loin de Memphis, Mike Conley ne se doutait certainement pas que celle-ci serait aussi mouvementée. Si ses débuts au Jazz n’ont pas été irréprochables sur les terrains, il n’a pas pu confirmer les progrès affichés sur les dernières semaines à cause de la suspension de la saison régulière.
Les contrôles positifs de deux de ses coéquipiers au coronavirus, Rudy Gobert et Donovan Mitchell, en sont notamment à l’origine. Compte tenu de l’aspect viral de la maladie, la panique n’était pas loin de s’installer dans les rangs de la franchise de Salt Lake City.
Celle-ci a ainsi rapidement contraint ses joueurs à effectuer des tests de dépistage, qui se sont fort heureusement révélés négatifs pour les autres membres de l’effectif.
Cela n’a pas empêché Mike Conley de céder à l’inquiétude lors des premières heures suite à l’annonce de l’instauration du hiatus. Dans les colonnes du Deseret News, le meneur a ainsi affirmé que sa préoccupation n’a pas été sa propre santé, mais bien celle de sa femme, enceinte.
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C’était en quelque sorte ma première priorité et mon inquiétude principale à ce moment-là. Quand la nouvelle a éclaté, il n’y avait pas beaucoup de recherches ou de cas documentés au sujet de ce qui pouvait arriver aux femmes enceintes ou aux enfants à leur naissance, ce genre de choses. Donc c’était un peu effrayant pour nous.
Si les études menées depuis plus d’un mois ont permis d’apporter des réponses à ce type d’inquiétudes, Mike Conley pouvait légitimement angoisser pour sa femme et son enfant au début de la crise. Un sentiment qu’avait alors partagé Gordon Hayward, lui aussi en passe de devenir de nouveau père quelques semaines plus tard.
Puisqu’il a vu ses doutes et appréhensions levées, le vétéran du Jazz a pu profiter au mieux de cette interruption de la saison pour passer du temps précieux en famille :
Je m’amuse avec mes enfants, c’est fatiguant ! Je suis vraiment reconnaissant des nuits que l’on passe dans des hôtels durant les road-trips, ces choses sont parfois nécessaires. Il y en a une poignée dans la saison, mais comme ma femme est enceinte, elle ne peut pas faire autant qu’elle voudrait à la maison en ce moment, donc c’est moi qui m’occupe beaucoup d’eux.
Au contact de la maladie dès son arrivée dans les rangs de la NBA, Mike Conley a tout d’abord connu une grande frayeur concernant l’exposition de sa femme et de son enfant. Plus de peur que de mal finalement, puisque la grossesse se déroule on ne peut mieux.
