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Quand on est un joueur aussi influent que Michael Jordan, on a forcément son mot à dire sur les mouvements de son équipe. En 1997, il s’opposait par exemple à un transfert qui aurait pu, dans une certaine mesure, changer l’histoire de la NBA… Flashback.
Au cours de sa carrière, LeBron James a souvent été pointé du doigt pour son omniprésence dans toute prise de décision de son front office, d’où son image de GM officieux à Cleveland, et même aux Lakers. Mais penser qu’il est le seul joueur de cette envergure à remplir ce rôle de consultant auprès des dirigeants serait naïf.
Tous les grands athlètes ont eu un mot à dire au moment de valider un transfert censé renforcer leur équipe. Michael Jordan ne fait pas exception à la règle, car il n’a visiblement pas attendu d’être à la tête des Hornets pour prendre certaines décisions sportives fortes.
Sur le plateau de l’émission d’ESPN « The Jump », Tracy McGrady racontait une anecdote assez folle sur le soir de la Draft 1997. Ce 25 juin, sans le veto posé par Michael Jordan auprès de son GM, un transfert historique aurait bien pu avoir lieu entre les Raptors et les Bulls.
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Tracy McGrady was nearly traded to Chicago in exchange for Scottie Pippen in 1997 but Michael Jordan vetoed the trade pic.twitter.com/sdSXGk7pPE
— NBA Central (@TheNBACentral) April 20, 2020
Ce que beaucoup de gens ne savent pas, c’est que Jerry Krause (le GM des Bulls à l’époque) a essayé de monter un trade le soir de la draft 1997 entre Scottie Pippen et moi.
C’est Michael Jordan qui a appelé pour s’opposer à ce trade et le détruire. Nous nous étions rencontré en secret.
Scottie Pippen contre Tracy McGrady, voilà qui aurait pu changer certaines carrières. Déjà, les Bulls auraient-ils réussi leur second 3-Peat de la décennie 1990 sans le lieutenant de luxe de Michael Jordan ? Et s’il avait grandi dans un contexte aussi favorable, et remporté une bague aussi tôt dans sa carrière, où serait T-Mac dans la discussion des meilleurs joueurs all-time ? Comme quoi en NBA, l’histoire se joue parfois sur un simple coup de fil.
Du point de vue de Michael Jordan, on peut comprendre pourquoi il s’est opposé à ce trade. Perdre Scottie Pippen, le joueur sans qui il ne gagnait pas, au profit d’un jeune dont il ne savait rien, c’est plutôt logique.
