Alors qu’il affirmait récemment que les Lakers de son époque pourraient battre sans difficulté les Bulls de Michael Jordan, Shaquille O’Neal s’est attiré les foudres de certains sur les réseaux… mais pas celles de Magic Johnson.
Dans les années 90, difficile de faire plus imbattable que les Bulls de Michael Jordan. La franchise de l’Illinois a roulé sur le reste de la ligue, et His Airness y était évidemment pour beaucoup. Knicks, Suns, Sonics ou encore Jazz : tous sont tombés face à Chicago dans cette période.
De quoi faire peur à Shaquille O’Neal ? Pas vraiment. Il y a quelques jours, l’ancien joueur affirmait que ses Lakers n’auraient eu aucun problème à battre MJ et les Bulls. Des propos qui ont fait vivement réagir.
La théorie du Shaq ? D’apèrs lui, les Bulls n’avaient aucun intérieur capable de le stopper. Depuis quelques jours, on a donc deux clans : ceux qui pensent que le Big Cactus aurait roulé sur la raquette adverse, emmenant les Lakers dans son sillage, et d’autres qui affirment que Dennis Rodman aurait pu le contenir. Magic Johnson s’est exprimé sur le sujet récemment, et son avis est tranché.
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Les Bulls n’avaient pas de bons pivots, ce que Shaq aurait fait à ces gars aurait été injuste. Shaq avait raison. Et les role players aux Lakers étaient également meilleurs.
La déclaration de Magic va donc encore plus loin. Non seulement Shaq aurait démoli la raquette adverse, mais le banc des purple and gold était, selon l’ancien chef d’orchestre du showtime, meilleur que celui de Chicago. Essayons d’y voir plus clair.
Pour ce qui est de la raquette, difficile de ne pas être d’accord avec le Shaq. Pivot le plus dominant de son époque, il n’aurait pas eu trop de mal à se défaire de Bill Cartwright, pivot titulaire des Bulls lors du premier three-peat, et de Luc Longley, titulaire lors du second. L’épouvantail Dennis Rodman, qui a déjà sérieusement fait du mal au diesel sur les parquets, pose tout de même question.
En ce qui concerne le banc, c’est plus délicat. Toni Kukoc, Steve Kerr et Bill Wennington, par exemple, étaient chacun précieux et doués dans leur domaine. Les remplaçants des Lakers ont aussi de beaux atouts à faire valoir, mais de là à être largement supérieurs à ceux des Bulls ? Rien n’est moins sûr. Magic oublie enfin que sur le secteur extérieur, là où Kobe Bryant est la seule star côté Angelinos, les Bulls ont leur duo infernal Jordan/Pippen. Bref, dur de se prononcer de manière aussi définitive que Johnson sur ce potentiel affrontement.
La guerre des mots est lancée entre les défenseurs des Lakers et des Bulls. Ce n’est sans doute pas terminé.