Alors qu’un livre au vitriol jette le trouble sur les années Kevin Durant à Golden State, Steve Kerr a tenu à calmer le jeu auprès des médias.
Ces derniers jours, difficiles d’y échapper. Derrière l’intouchable hype autour du documentaire « The Last Dance », qui n’a jamais été aussi près de sortir, la planète NBA vibre aussi au rythme du nouveau livre d’Ethan Strauss sur la dynastie des Warriors. Sans grande surprise, les passages qui font le plus parler concernent un certain Kevin Durant.
En cause ? La supposée paranoïa de KD, qui estime que les Splash Bros ont eu un traitement de faveur permanent de la part des médias. En substance, Durantula regrette qu’être le meilleur joueur sur le terrain ne lui ait pas permis de devenir le chouchou des fans et d’être reconnu à sa juste valeur à Golden State. Compréhensible, mais finalement assez logique vu le contexte dans lequel il a débarqué dans la Baie. « A quoi est-ce que tu t’attendais ? », pourrions-nous lui demander, comme Stephen A. Smith l’a fait il y a quelques jours.
S’il n’y a que peu de doutes sur le fait que KD était bel et bien agacé par ce rôle « ingrat » dans l’ombre des éternels Curry et Thompson, faut-il croire que c’est ce manque de reconnaissance qui a mené à son départ ? A en croire Steve Kerr, non.
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Auprès de la radio 95.7 The Game, l’octuple champion NBA a dressé un portrait simple de la situation :
Je pense juste que Kevin a accompli tout ce qu’il était venu faire chez nous. Il avait atteint le stade de sa carrière où il voulait quelque chose de différent. C’est tout. Alors oui, il y a eu des détails ici et là, et du drama, mais c’est juste la vie.
La vérité se trouve probablement au milieu de tout ça. La volonté de Durant de quitter Golden State est liée à une conjonction de facteurs : une certaine aigreur envers son traitement, surtout en comparaison de celui des Splash Bros ; l’embrouille avec Draymond Green et la distanciation qui s’en est suivie dans le vestiaire ; et enfin, comme l’explique Kerr, la réalisation du fait que gagner, même en brillant, même en étant MVP des Finales, ne le ferait pas être considéré à ce qu’il estime être sa juste valeur.
Kevin Durant et Golden State, c’était tout simplement la fin de l’histoire, pour une multitude de raisons. Et Steve Kerr a l’air d’être largement passé à autre chose.