Joueur fantasque devant l’éternel, Dennis Rodman a longtemps menacé d’un énorme coup d’éclat pour son dernier match. Fort heureusement, il n’a jamais tenu promesse.
Malgré ses déboires, malgré sa folie, malgré son instabilité, Dennis Rodman est un Hall of Famer doublé d’un quintuple champion NBA, et personne ne pourra le lui enlever. S’il s’est montré précieux sous les panneaux du côté de Détroit, le grand public retient surtout les prouesses de l’ailier-fort du côté de Chicago, où il a glané 3 bagues entre 1996 et 1998.
A ce stade de sa carrière, le jeune et timide Rodman avait laissé place à un bonhomme exubérant, fantasque, capable de pétages de plombs, d’aller-retours express pour rejoindre Carmen Electra ou Madonna, et d’entraînements manqués à tours de bras.
Mais le plus flippant dans la personnalité du rebondeur en chef, c’est peut-être la promesse qu’il avait faite à propos du dernier match de sa carrière. De longues années avant, alors qu’il était encore à Chicago, Rodman annonçait en effet à qui voulait bien l’entendre qu’il jouerait le dernier match de sa carrière… nu.
Lire aussi | Pourquoi Dennis Rodman a commencé ses coupes WTF
Pourquoi ? Comment ? Parce que Dennis Rodman, tout simplement. C’est la journaliste Melissa Isaacson qui a sorti ce dossier du tiroir pour The Athletic :
Cette dernière saison des Bulls… Voir Michael et Scottie accepter les facéties de Dennis, juste parce qu’ils gagnaient, c’était déconcertant. Et je vivais dans la peur de voir Rodman jouer nu un jour, ce qui était sa menace pour son dernier match en NBA.
La journaliste a rapidement pu être rassurée : non seulement Dennis Rodman n’a pas pris sa retraite avec Chicago (il a fini en 2000 à Dallas), mais il a bel et bien disputé son dernier match tout habillé.
On ne saura probablement jamais d’où l’idée a germé, mais Rodman n’est pas le seul à avoir eu ce délire exhibitionniste en tête. L’autre coupable ? Un certain Shaquille O’Neal, toujours aussi grand blagueur, qui, durant ses années Lakers, décidait de pointer nu à l’entraînement. Et lui l’a bel et bien fait.
Fort heureusement, Dennis Rodman nous a épargné tout ça, mais on comprend l’inquiétude qui régnait au regard de sa personnalité. Un personnage définitivement à part…