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Icône des Bad Boys de Detroit dans les années 1980, Bill Laimbeer a marqué l’histoire de la franchise et de la NBA. L’ancien pivot a récemment révélé qu’il ne prêtait plus autant d’attention à la ligue aujourd’hui, tant elle avait changé par rapport à son époque.
Aussi spectaculaire peut-elle être aujourd’hui, la NBA peine à conserver sa place dans le cœur de ses plus anciens fans. Ces derniers ont en effet tendance à mettre en comparaison les différentes époques qui s’y sont succédées, et peinent à désigner la période contemporaine comme la meilleure à laquelle ils aient pu assister.
En cause principalement, le jeu produit par les joueurs de nos jours, jugé trop soft. Le caractère plus « détendu » des membres actuels de la ligue apparait en effet bien différent de celui de leurs aînés. Les règles d’arbitrage et de comportement de plus en plus policées n’arrangent en outre rien à leur cas.
Le regret majeur de ces puristes des vieilles années de la NBA, ou plutôt de son âge d’or durant les années 1980, reste le manque de rugosité, de passion et d’intensité affichées sur les terrains. Les rapports entre joueurs sur et en-dehors des parquets, tout comme les contacts durant les matchs, ont en effet grandement été adoucis.
Parmi les équipes qui faisaient l’identité de la ligue il y a désormais quatre décennies, les Pistons et leurs Bad Boys se plaçaient comme la plus caricaturale. Symbole de ce groupe de joueurs houleux, Bill Laimbeer s’est récemment exprimé sur l’état de la NBA actuelle, ne cachant pas sa nostalgie.
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Appelé dans l’émission First Take à désigner un joueur qui se rapproche de son style de jeu aujourd’hui, l’ex-pivot s’est trouvé bien embêté.
Je ne suis probablement pas la bonne personne à qui il faudrait poser cette question, parce que plus le temps passe, et moins je prête attention à la NBA. La ligue a tellement changé. Tout le monde dit que l’on a contribué à son âge d’or et je partage cet avis.
Le jeu est différent. Ce ne sont plus que des un-contre-un, deux-contre-deux, mais plus des véritables matchs d’équipe à cinq contre cinq, et je trouve ça ennuyeux par moments. Je me concentre sur mon sport, la WNBA, et je me contente de ça.
Entraîneur dans la ligue féminine depuis 2013, Laimbeer focalise ses efforts et son attention sur son équipe des Aces de Las Vegas, et a tendance à délaisser la compétition qui l’a mené vers la postérité. Il se joint ainsi à la plainte de nombreuses anciennes gloires de la NBA, regrettant l’absence de rivalité et de saveur dans le jeu moderne.
Voyant son intérêt pour la NBA s’amenuiser au fil du temps, Bill Laimbeer n’a donc pas hésité à critiquer le jeu développé actuellement. Une position pas vraiment surprenante quand on connait les caractéristiques du joueur qu’il a été.
