Dans son prime, Allen Iverson n’était pas qu’un basketteur fantastique, il était aussi un homme généreux. En plus de donner de nombreux torticolis à ses adversaires grâce à ses cross monstrueux, il offrait aussi énormément, énormément d’argent aux strip-teaseuses. Matt Barnes s’en souvient comme si c’était hier.
Plus ancré dans la culture hip-hop qu’Allen Iverson, ça n’existe pas dans le monde de la NBA. Non seulement son style vestimentaire sent bon le rap des années 2000, avec ses baggies à la Nelly et ses hauts trop larges, mais surtout, AI était aussi bon derrière le micro que sur un terrain.
D’ailleurs, cette image connotée « street » popularisée dans le monde entier par le rap et « The Answer », l’un des joueurs les plus populaires de son temps, ne plaisait que très peu dans les bureaux de la ligue, qui a été obligée d’instaurer un dress code très strict en 2005 pour redorer son image.
Mais une chose de la culture hip hop que la NBA ne pouvait pas enlever à Iverson, c’est son amour pour les strip-clubs ! Et là aussi, il était un virtuose. 40, ce n’est pas le nombre de points qu’il lâchait chaque soir sur les parquets en 2005-2006, mais bien la somme en milliers d’euros qu’il dépensait à chacune de ses sorties nocturnes. Matt Barnes n’en croyait pas ses yeux, et il a su en profiter :
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« Allen Iverson y allait vraiment à fond ! Il lançait tellement d’argent en direction des filles… Et puis c’était mes premières années dans la ligue, donc j’avais l’habitude de ramener discrètement les billets sous ma chaise avec mon pied.
Soit je mettais son argent dans ma poche, soit je le relançais. Sérieusement, il balançait 30 000 ou 40 000 dollars à chaque fois que nous sortions. À un moment je lui ai dit : « tu réalises ce que je pourrais faire avec cet argent ? » «
Si chacun gère son argent comme il l’entend, Allen Iverson a du regretter ces nombreuses nuits quand il s’est approché de la faillite au début des années 2010… C’est sans doute l’accumulation de dépenses futiles de ce genre qui a eu raison des économies de la légende des Sixers.
En tout cas, il doit être fier de voir que son héritage se porte bien dans la ligue actuelle. Il ne faut par exemple pas oublier que James Harden, lui aussi grand arrière scoreur, a son maillot retiré au plafond d’un club de Houston…
Les joueurs NBA sont de grands fêtards, on le sait. Mais les anecdotes sur leurs excès en soirée ne manquent jamais de nous surprendre. Pour une personne lambda, il faut être inconscient pour dépenser 40 000 dollars en une journée.