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Dans les nombreuses anecdotes qui circulent sur Michael Jordan, Skip Bayless nous a peut-être offert la plus folle de toutes. Si on ne peut certes pas juger de la véracité des propos, un tel aplomb, une telle confiance, ça ressemble clairement à du MJ. La scène se déroule lors des Finales 1998.
Jamais l’engouement pour un documentaire sportif n’avait été été aussi fort, que ce soit en France ou aux États-Unis. « The Last Dance », la série sur la dernière saison de Michael Jordan avec les Bulls, sonne comme une vraie révélation dans le monde du basket.
L’une des conséquences de ce documentaire, c’est aussi la multiplication des témoignages sur Jordan. De nombreux anciens coéquipiers et adversaires se rappellent leurs meilleurs (ou pires) souvenirs de Sa Majesté, et les histoires ne sont pas toutes très avantageuses, surtout au niveau extra-sportif. On sait par exemple qu’il prenait plaisir à humilier d’autres joueurs avec ses Ferrari, simplement pour montrer qu’il était plus riche.
Cependant, pour chaque passage embarrassant, un moment iconique vient contrebalancer la perception de « His Airness », comme sa géniale réaction après son game-winner raté lors du cinquième match des Finales 1998 contre Utah. C’est le journaliste Skip Bayless qui raconte cette anecdote pour le site Complex.
La séquence en question se déroule au cours de la série finale contre le Jazz, en 1998. Les Bulls mènent 3 à 1 après le Game 4, ils peuvent alors remporter le titre dans le Game 5 mais perdent de deux points sur un raté de Jordan dans les ultimes secondes.
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Skip Bayless : Tim Hallam, le directeur des relations avec la presse des Bulls, m’avait informé avant le sixième match que Scottie Pippen ne se sentait pas bien, mais qu’il allait serrer les dents et jouer malgré la douleur. Mais les Bulls avaient quand même peur que cela perdure, et qu’il ne soit pas disponible pour un potentiel match 7.
Surtout que Michael Jordan a raté le tir de la gagne et du titre lors du Game 5 à Chicago. Le plus choquant, c’est qu’après avoir raté, il est arrivé en conférence de presse en disant : « C’était mignon ».
En fait, c’était un peu comme s’il nous disait : « Regardez ce que je vais leur faire au match 6 ».
Effectivement, la fin du match 5 était « mignonne ». Parce que dans l’Utah, pour la rencontre suivante, le Game 6, c’est un tout autre Michael Jordan qui se présente, beaucoup moins mignon. 45 points, une agressivité constante et surtout « The Last Shot », le tir le plus légendaire de l’histoire de ce sport.
Rater un tir pour le titre à la dernière seconde d’un match 5 à domicile, ça aurait pu laisser des traces indélébiles dans la confiance de certains athlètes. Mais pour Michael Jordan, c’était juste un moment… mignon. Il n’est assurément pas de cette planète.
