puis dans la liste qui s’affiche, cliquez sur AdBlock
S’il affiche aujourd’hui un rôle de second plan dans la ligue, Derrick Rose a longtemps évolué à un niveau digne des plus grands meneurs de l’histoire. Certaines de ses performances, en particulier dans ses premières années, le démontrent pleinement. Retour sur les lignes de stats les plus marquantes de sa carrière agitée.
Ses débuts en playoffs face aux Celtics (2009)
Pour sa première année dans la ligue, Derrick Rose met déjà tout le monde d’accord lors de la saison régulière. Ses moyennes de 16.8 points, 6.3 passes et 3.9 rebonds font de lui un large favori pour le titre de Rookie de l’Année, et permettent à ses Bulls d’accéder aux playoffs. Le premier tour ne s’annonce cependant pas de tout repos, puisqu’ils y retrouvent des Celtics champions en titre.
Mais le meneur de 20 ans va déjouer tous les pronostics en enregistrant 36 points et 11 passes le 18 avril 2009, menant son équipe à la victoire et égalant le record de points inscrits par un rookie pour son premier match de playoffs, détenu par Kareem Abdul-Jabbar.
Son unique triple-double en carrière (2011)
Compte tenu de ses talents de passeur et de ses qualités athlétiques folles pendant ses premières années, on pourrait penser que Derrick Rose réalisait régulièrement des triple-doubles. Mais celui compilé face à Memphis, le 17 janvier 2011, reste à ce jour l’unique de sa carrière. Pas forcément adroit durant cette rencontre, le meneur a compensé cette déconvenue en présentant une ligne de stats avec 22 points, 12 rebonds et 12 passes.
Son récital à 2 points face aux Spurs (2011)
Les prestations folles durant sa saison de MVP ne manquent pas. Mais celle face à San Antonio, le 17 février 2011, sort quelque peu du lot. Il inscrit ce soir-là la bagatelle de 42 points (auxquels il ajoute 8 passes) sans une seule réussite à trois-points ! Un exploit d’autant plus remarquable, puisqu’il a été réalisé face à la défense réputée des Spurs.
Son record de points en playoffs face aux Hawks (2011)
La saison 2010-11 reste définitivement la meilleure de la carrière de D-Rose, et sa démonstration lors du Game 3 des demi-finales de conférence l’illustre un peu plus. Dans une série équilibrée face à Atlanta (1-1), il prend les choses en main sur le parquet adverse avec 44 points, son record en carrière en playoffs, en plis de 7 passes et 5 rebonds. Un chef d’œuvre largement suffisant pour aller chercher une importante victoire (99-82).
Sa résurrection et vengeance ultime face au Jazz (2018)
Après 4 opérations du genou et plusieurs retours pas forcément fructueux sur les parquets, D-Rose se voit coupé par le Jazz en 2018, équipe dans laquelle il venait d’être tradé. La suite s’annonce alors des plus compliquées pour lui, mais il rebondit aux Wolves, sous l’égide de son ancien coach Tom Thibodeau.
Quelques mois plus tard, il obtient sa vengeance ultime face à Utah en signant son career-high au scoring en saison régulière, avec 50 points. Un coup d’éclat inattendu, qui rappelait à tous le joueur d’exception qu’il est.
Lire aussi : Le ballon qui a sauvé la carrière de Derrick Rose
Star de la ligue durant ses jeunes années, menace toujours aussi importante offensivement dans sa seconde peau, Derrick Rose reste un joueur à part dans l’histoire de la ligue. Ces lignes de stats en sont la parfaite illustration.
