NBA – « Je pensais que c’était un enfoiré et le joueur le plus irrespectueux »

Joueur des Wizards depuis 2012, Bradley Beal a notamment eu l’occasion d’évoluer aux côtés d’une légende de la NBA, en la personne de Paul Pierce. Si la perspective aurait de quoi réjouir n’importe quel jeune joueur, Beal, lui, ne portait pas forcément l’ancien des Celtics dans son cœur.

Les Wizards ont beau avoir posé leurs valises depuis plusieurs décennies dans la capitale des États-Unis, la franchise peine encore à attirer des grands joueurs. Rares sont en effet les stars à avoir porté le maillot de l’équipe ces 20 dernières années, outre le baroud d’honneur pas forcément fameux de Michael Jordan.

Gilbert Arenas peut faire figure d’exception, mais a véritablement acquis un tel statut d’icône de la ligue suite à son arrivée à Washington. Ne restent alors en outre que les noms de John Wall et Bradley Beal, tous deux sélectionnés à la Draft, et celui de… Paul Pierce.

L’ancien des Celtics n’a lui non plus pas laissé une trace indélébile de son passage, qui n’aura finalement duré qu’une saison, en 2014-15. À 37 ans, The Truth était à vrai dire largement plus proche de la fin que l’inverse. Il peut cependant se targuer d’avoir été jusqu’en demi-finales de conférence avec ses coéquipiers, éliminé dans une série face aux Hawks où il s’est montré à son avantage.

Côtoyer quotidiennement un vétéran de ce calibre, ancien champion NBA et MVP des Finales, a notamment pu contribuer au développement des jeunes joueurs de l’effectif des Wiz’. Parmi eux se trouvaient notamment Bradley Beal, qui ne disputait que sa troisième saison dans la ligue et a depuis pu démontrer toutes ses qualités.

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L’arrière avait notamment eu l’occasion d’affronter Pierce à plusieurs reprises lors des années précédentes, et n’était de ce fait pas très emballé à l’idée de partager le parquet avec lui. C’est ce qu’il a dernièrement révélé dans le podcast The Lowe Post.

Je pensais que c’était un enfoiré, le plus gros trash-talkeur, et le joueur le plus irrespectueux que j’avais jamais vu… Mais en tant que coéquipier, c’était le gars le plus fun et adorable que vous puissiez imaginer.

À l’image de nombreux joueurs réputés pour leur trash-talking, Paul Pierce était donc tout autant détesté par ses adversaires, qu’apprécié au sein de son propre vestiaire. Beal, qui n’était pas un grand fan du bonhomme et semblait pourtant loin d’être facilement influençable, a pu en faire l’expérience.

C’est finalement tout à l’honneur de l’ancien de Boston de savoir entrer dans l’esprit de ses rivaux sur le terrain, tout en sachant fédérer l’effectif dans lequel il se trouve. Son unique exercice en tant que joueur des Wizards constitue ainsi toujours l’un des meilleurs réalisés par la franchise ces dernières saisons.

Suite aux propos de Bradley Beal, Paul Pierce rejoint donc officiellement le club des légendes clivantes de la NBA, détestable en tant qu’adversaire, mais adulé par ses coéquipiers.