Plus que de simples outils qui permettent d’étayer les analyses, les statistiques prennent souvent une importance considérable dans les débats agitant la sphère NBA. Et lorsqu’il s’agit de chiffres insolites, les statisticiens américains savent faire. Focus sur trois données amusantes dans les 50 dernières années.
Les statistiques font partie des caractéristiques inamovibles du monde du sport, en particulier au sein des ligues américaines. Simples compléments aux impressions visuelles dans certaines disciplines, elles empruntent un rôle beaucoup plus important dans les analyses en NFL, NHL, MLB ou encore NBA.
Et tandis que les données répertoriées par les instituts spécialisés sont de plus en plus nombreuses, leur caractère saugrenu peut parfois amuser. Dans ce contexte, Clutch Points a recensé trois des statistiques les plus bizarres recensées dans la ligue sur les 50 dernières années.
Donc pour toi, 71 = 36 ?
Juste avant la dernière rencontre de la saison 1993-1994, Shaquille O’Neal devance d’une très courte tête David Robinson pour la plus grosse moyenne de points de l’exercice. L’Amiral, pour reprendre les devants, doit inscrire 36 points ou plus face aux Clippers, mais fera bien mieux avec… 71 unités ! Shaq ne parvient pas à répondre à l’intérieur des Spurs, avec 32 points lors de son dernier match contre les Nets (contre 68 nécessaires) pour reprendre la tête. Robinson reçoit donc le prix avec 29.78 points de moyenne, contre 29.34 pour son adversaire, grâce à cet énorme coup de chaud.
4 x 12 = 48 déménagements
Les joueurs d’une seule franchise se font de plus en plus rares en NBA. Mais l’affirmation inverse fonctionne également. Ils ne sont ainsi que quatre à détenir le record du nombre de franchises représentées dans la ligue, avec 12 unités. L’ancien numéro 1 de Draft Joe Smith (photo) en fait partie, tout comme Tony Massenburg, Chucky Brown et Jim Jackson. Et leur exploit ne devrait pas être égalés de sitôt, avec 48 changements de franchise en combiné. Dans l’histoire des déménageurs permanents, un joueur a également évolué pour 5 franchises différentes… dans une même saison.
50%, c’est parfois suffisant
La distinction de coach de l’année est généralement attribuée à l’entraîneur qui pousse son équipe vers le meilleur bilan de la ligue. Mais en 1978 et 2000, Hubie Brown et Doc Rivers étaient loin d’occuper les sommets de la ligue avec leurs joueurs. Les techniciens des Hawks et du Magic ont ainsi reçu ce trophée malgré un bilan à première vue peu flatteur de 50% de victoires (41-41), principalement en raison de la faiblesse annoncée du roster à leur disposition.
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Aussi importantes puissent-elles paraitre aujourd’hui dans le milieu du sport, certaines statistiques peuvent également nous surprendre et nous amuser, en particulier en NBA.