Troisième équipe ex-aequo la plus titrée de la ligue all-time avec 6 trophées, les Warriors font partie des piliers fondateurs de la ligue. Si c’est bien son histoire récente qui lui permet de figurer aussi haut dans ce classement, la franchise californienne a pu compter sur de solides effectifs à différentes périodes de son histoire, dont trois apparaissent comme les plus mémorables.
Lorsque l’on parle de franchises mythiques, les Warriors ont pleinement leur place dans la conversation. S’ils sont loin de compter le même nombre de titres que leurs homologues des Celtics ou des Lakers, ils en totalisent malgré tout six, soit le troisième total le plus important dans la ligue, dont le tout premier jamais discerné, en 1946-47.
Car si leur récent passé a forcément pris le dessus sur le reste de leur histoire de par son caractère glorieux, les Dubs faisaient partie des premières équipes à occuper la BAA, l’ancêtre de la NBA. Et depuis cette première bague, ils ont pu voir défiler des rosters au destin aussi fructueux que symbolique dans le cœur des fans. Focus sur les effectifs ayant contribué à la gloire de la franchise.
Saison 1990-91
5 de départ : Tim Hardaway – Mitch Richmond – Chris Mullin – Tom Tolbert – Alton Lister
Autres joueurs notables : Mario Elie, Sarunas Marciulionis
L’histoire des Warriors est avant tout composée de choix de draft judicieux, qui s’avèrent tôt ou tard payants. En témoignent leurs picks des Drafts 1985, 1988 et 1989, qui leur auront permis de récupérer trois potentiels répondant aux noms de Chris Mullin, Mitch Richmond et Tim Hardaway. Vous obtenez alors l’un des trios d’extérieurs les plus redoutables de l’histoire : Run TMC.
Sous la gouvernance du génial Don Nelson, les trois joueurs vont en effet révolutionner le basket de l’époque, avec un tempo effréné qui leur permet d’afficher chacun plus de 20 points de moyenne lors de l’exercice 1990-91. Après une saison régulière conclue sur un bilan de 44-38, les Warriors réalisent l’upset en éliminant les Spurs de David Robinson, avant de s’incliner en demi-finales de conférence face aux Lakers.
Saison 1974-75
5 de départ : Butch Beard – Charles Johnson – Rick Barry – Jamaal Wilkes – Clifford Ray
Autres joueurs notables : Derrek Dickey, George Johnson
Régulièrement présents en playoffs durant les années ’70, les Warriors peuvent en grande partie remercier un homme, franchise player incontesté de l’époque : Rick Barry. Emmenés par le mythique coach Al Attles, ils concluent ainsi la saison 1974-75 à 59% de victoires (48-34), portés par un Barry en mission (30.6 points, 5.7 rebonds, 6.2 passes et 2.9 interceptions).
Dans un format de playoffs ne comportant que trois tours, Golden State élimine tout d’abord Seattle, puis Chicago, qui faisait encore partie de la conférence Ouest à l’époque, pour finalement retrouver Washington en Finales. Les Bullets sortent d’une saison à 60 victoires pour 22 défaites, et figurent comme les grands favori. Ils s’inclinent sur un magistral sweep orchestré par… Vous l’aurez deviné, Rick Barry (29.5 points, 5.0 passes, 4.0 rebonds), élu MVP des Finales.
Saison 2016-2017
5 de départ : Stephen Curry – Klay Thompson – Kevin Durant – Draymond Green – Zaza Pachulia
Autres joueurs notables : Andre Iguodala, Shaun Livingston
Prenez l’équipe détenant le record du meilleur bilan jamais enregistré en saison régulière (73-9), et ajoutez-y un ancien MVP, meilleur marqueur de la ligue à 4 reprises dans sa carrière, en la personne de Kevin Durant. Vous obtenez un effectif tout simplement exceptionnel, comprenant 2 MVP, 4 All-Stars et un ancien MVP des Finales notamment.
Si ce roster n’est pas parvenu ne serait-ce qu’à aller chercher les 70 victoires en saison régulière (67-15), leur parcours en playoffs a coupé (très) court. Trois sweeps, puis un petit match lâché face à Cleveland en Finales NBA, pour finalement présenter le meilleur bilan en phases finales all-time, et aller chercher le cinquième titre de la franchise.
Toutes les franchises : Knicks – Lakers – Mavericks – Warriors
Mention spéciale aux Philadelphia Warriors de Wilt Chamberlain, qui malgré deux titres conquis, ne seront finalement pas parvenus à passer le cut pour rejoindre cette liste prestigieuse.