Ce n’est un secret pour personne, Michael Jordan aime l’argent et les jeux qui peuvent le conduire à quelques dollars en plus sur son compte. Ce que l’on sait moins, c’est qu’il est aussi extrêmement bon joueur. Quand il perd, il paye ses dettes… en se rajoutant une contrainte ! C’est Adam Morrison qui raconte cette folle anecdote.
La carrière d’Adam Morrison dans la ligue n’a rien de bien glorieux. Comparé au génie de Larry Bird à sa sortie de Gonzaga, le numéro 3 de la Draft 2006 devant Rajon Rondo, Kyle Lowry, Paul Millsap ou encore Brandon Roy ne confirmera jamais les belles promesses aperçues en NCAA.
Pire même, ses coéquipiers à Charlotte se souviennent aujourd’hui plus de lui pour son statut de « joueur le plus sale de l’histoire » que pour ses exploits sur les parquets. En même temps, difficile de laisser une trace indélébile avec seulement 28 titularisations et des collègues obligés de le forcer à prendre une douche.
Malgré ses déboires, Adam Morrison aura au moins eu la chance de côtoyer deux des plus grandes légendes de ce sport : Kobe Bryant, lors de sa dernière saison en NBA en 2010, et Michael Jordan, déjà impliqué à Charlotte lors du passage de l’ailier.
D’ailleurs, l’ancien de Gonzaga se souvient d’une incroyable anecdote concernant Jordan. Connaissant sa réputation de parieur invétéré, il n’avait pas hésité à jouer contre lui une fois, et la suite de l’histoire confirmera son idée. Car Michael Jordan, bon joueur, n’hésitera pas à payer 80 fois la somme due après sa défaite ! Morrison nous raconte plus en détails cette géniale anecdote.
À mon époque, il existait un accord tacite dans la ligue, et la plupart des joueurs le respectait. Si vos équipes universitaires de football américain ou de basket jouaient l’une contre l’autre, c’était automatiquement un pari de 100 dollars.
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Après mon année rookie, Gonzaga a joué contre North Carolina au Madison Square Garden, et mon université a gagné. Donc quand j’ai vu Michael Jordan à la fête de Noël des Bobcats je lui ai dit : « tu me dois 100$.
Moi je blaguais simplement, mais il m’a répondu : « Oui aucun souci » avant de sortir peut-être 8.000 ou 10.000$ de sa poche.
Alors oui, 10.000$ pour un homme qui en vaut aujourd’hui plus de 1.6 milliard, ce n’est pas grand chose. Mais le geste et la mentalité restent à souligner, d’autant plus que Jordan aurait pu en « vouloir » à Adam Morrison de ne pas performer sur les terrains.
Attention tout de même à ne pas le prendre pour un saint… Toujours d’après Morrison, Michel Jordan, alors actionnaire minoritaire des Bobcats, n’hésitait pas à se moquer des mises peu élevées de ses joueurs pendant les parties de poker. Typiquement, en réponse à une petite mise de Gerald Wallace, voilà ce qu’on pouvait entendre de sa bouche :
Pour 300$, je peux voir deux singes faire l’amour
Derrière sa réputation d’accroc à l’argent se cache aussi un grand joueur. Donner 10.000$ au lieu de 100$ à un rookie, c’est un geste puissant, et qui force le respect du plus jeune.