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Pas forcément en très bons termes avec l’organisation des Knicks ces derniers temps, Charles Oakley a étendu sa liste de cibles en s’en prenant cette fois à la légende du club, Patrick Ewing.
Après avoir été expulsé du Madison Square Garden suite à une embrouille avec la sécurité de la salle un soir de février 2017 et critiqué Bernard King car il assistait à un match à côté de James Dolan, Charles Oakley a récemment fait parler de lui une troisième fois.
Au menu ? Des déclarations critiques envers The Beast Of The East, la légende des Knicks de la fin des années 80 et de la décennie 90 : Patrick Ewing. C’était au micro CBS Sports Radio, et l’ancien ailier-fort ne mâche pas ses mots.
Tous les leaders, toutes les superstars dans cette ligue savent éviter les turbulences quand l’équipe fait face à l’adversité. Michael Jordan n’était pas comme ça dans un premier temps, puis il a intégré cet élément dans son jeu.
Il voyait que s’il devait prendre 30 tirs, marqueur 30 points, c’était pour porter son équipe sur son dos. Et Patrick n’a jamais pu nous porter sur son dos comme il le devait.
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Des remarques assez culottées quand on sait que Ewing a emmené les Knicks en playoffs chaque année sans exception de 1990 à 2000, rejoignant les finales à deux reprises, en 1994 et 1999. Mais Oakley, pour une raison qu’on ignore, a visiblement une dent bien salée envers son ancienne franchise et son ancien coéquipier.
Il poursuivait en expliquant que l’actuel coach de Georgetown était un joueur difficile à côtoyer au quotidien :
Il faut être spécial pour jouer avec Patrick. Il fallait en faire tellement juste pour être dans l’équipe avec lui. Et parfois c’était blessant, c’était pénible. En tant qu’équipe, on devait être proches et solidaires. Et ce n’était pas ça.
Il se fichait de savoir si on était heureux ou pas. Et je comprends pourquoi les Knicks ne vont pas lui donner de job, il ne les a pas bien traités, sur tous les aspects.
Chris Childs pourra vous dire. C’était difficle de jouer avec lui, moi je n’avais pas de problème avec ça car je comprenais. Mase (Anthony Mason) avait un problème avec ça car il lui parlait souvent mal.
Les critiques de Charles Oakley à l’encontre des Knicks se poursuivent. Mais pourquoi une telle rancœur, lui qui a connu ses meilleures années dans la Grosse Pomme ? Nul ne le sait. Patrick Ewing est en tout cas rhabillé pour l’hiver.
