Quand on représente la ville la plus célèbre au monde, celle qui fait rêver les touristes de tous horizons, on se doit de maintenir un certain standing en termes de performance. Et si c’est moins le cas ces derniers temps, les New York Knicks ont tout de même vu passer quelques grands effectifs dans leur longue histoire. Focus sur les 3 rosters les plus mythiques de Manhattan.
La franchise qui coute le plus cher en NBA ? Ce ne sont ni les Lakers, ni les Warriors, ni même les Celtics… Non, ce sont les Knicks. Malgré 7 ans sans playoffs, une direction qui semble de plus en plus fragile, New York reste l’une des équipes les plus prestigieuses de la ligue.
Mais cela est en grande partie du aux à-côtés. Une salle mythique, en plein coeur de Manhattan, qui affiche guichets fermés tous les soirs grâce au flux incessant de touristes, un merchandising fort et développé dans le monde entier, voici les raisons de la popularité des Knicks. Et puis à une certaine époque, il est vrai, le sportif avait son mot à dire dans la bonne image de la franchise. Retour sur 3 équipes emblématiques qui ont enflammé le Madison Square Garden.
Saison 2012 – 2013
5 de départ : Raymond Felton – Jason Kidd – Iman Shumpert – Carmelo Anthony – Tyson Chandler
Autres joueurs notables : JR Smith, Amar’e Stoudemire, Rasheed Wallace
Sans aucun doute la saison la plus aboutie de la carrière de Carmelo Anthony. 28.7 points, 6.9 rebonds, et surtout une influence rare sur les bons résultats de son équipe, Melo évoluait cette année là avec la même domination que lors de ses années universitaires à Syracuse. Bien aidés par un JR Smith au sommet de son art en sortie de banc, ces Knicks vieillissants (29.4 ans de moyenne d’âge) ont marqué les esprits.
54 victoires, 28 défaites, une deuxième place amplement méritée à l’Est, et des espoirs plein la tête, tout était réuni pour offrir des playoffs de rêve au public du Garden, et possiblement une finale de conférence face au Heat. Malheureusement, les Pacers de Paul George seront trop forts pour eux en demi-finale… Depuis cette saison d’ailleurs, les Knicks n’ont plus jamais re-gouté aux joies de la « postseason ».
Saison 1993-1994
5 de départ : Greg Anthony – John Starks – Anthony Bonner – Charles Oakley – Patrick Ewing
Autres joueurs notables : Derek Harper, Doc Rivers
Après le tragique meurtre de son père, Michael Jordan choque le monde lorsqu’il annonce vouloir tenter l’aventure baseball, manquant par conséquent la saison 1993-1994. Une aubaine pour des Knicks éliminés par les Bulls à 4 reprises lors des 5 saisons précédentes. Pat Riley le savait, c’était l’année ou jamais pour ses joueurs.
Et après une campagne de saison régulière aboutie (57 victoires et 22 défaites), ces Knicks, menés par un grand Patrick Ewing, réussissent l’impensable en venant à bout de Chicago et de Scottie Pippen en demi-finale de conférence. Puis après avoir terrassé les Pacers en 7 matchs, New York rejoint Houston lors des Finales NBA. Malheureusement, le MVP en titre Hakeem Olajuwon sera bien trop fort pour eux.
Saison 1969-1970
5 de départ : Walt Frazier – Dick Barnett – Bill Bradley – Dave DeBusschere – Willis Reed
Autres joueurs notables : Cazzie Russell
On dit souvent que l’axe meneur-pivot constitue l’une des relations les plus importantes sur un terrain de basket. Les Knicks de la saison 1969-1970 en sont le parfait exemple. Mené par le duo Walt Frazier (20.9 points, 8.2 passes, 6 rebonds) – Willis Reed (21.7 points, 13.9 rebonds, MVP de la saison régulière) ce groupe ira jusqu’au titre.
Forts de 62 victoires sur la saison, les Knicks éliminent tour à tour les Bullets, les Bucks de Kareem Abdul-Jabbar, puis les Lakers de Wilt Chamberlain et Jerry West lors des Finales. Un parcours à la hauteur du talent de cette équipe.
Toutes les franchises : Knicks – Lakers – Mavericks – Warriors
Parce que le passé glorieux des Knicks se perd souvent dans le marasme actuel, il était bon de rappeler les beaux jours de cette franchise de légende. La NBA se porte bien mieux quand New York propose une équipe compétitive aux fans les plus exigeants de la planète basket.