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Passé par les Wizards pour sa fin de sa carrière, Michael Jordan a, en dépit de coups d’éclats, certainement terni sa légende aux yeux de certains. Et ce ne sont pas ses anciens coéquipiers qui vont dire le contraire.
Considéré par beaucoup comme le plus grand joueur de l’histoire et auteur d’une carrière aussi monumentale qu’iconique, Michael Jordan n’a pour autant pas effectué un « perfect » durant l’ensemble de son passage en NBA. Sa période Bulls est évidemment dans toutes les mémoires, mais c’est beaucoup moins vrai pour celle des Wizards après être sorti de sa deuxième retraite.
Revenu aux affaires en 2001 à 38 ans dans une équipe des fonds de l’Est, MJ a certes amélioré les Wizards, mais a aussi imposé son légendaire caractère, et avait carte blanche avec le coach Doug Collins, ancien des Bulls. Récemment, c’est Jerry Stackhouse qui osait tirer sur His Airness par rapport à cette période.
Visiblement, « Stack » n’était pas le seul à voir d’un mauvais œil l’arrivée e ce nouveau coéquipier encombrant. Chris Broussard le confirme lui-même dans un récent podcast :
« Je le sais, j’ai suivi l’équipe, j’étais avec les Wizards cette année-là, sur la dernière semaine ou les deux dernières de Jordan en carrière. J’ai écrit un article pour le New York Times à propos de son dernier match. Les joueurs en avaient ras le bol de lui. Ils n’appréciaient vraiment pas de jouer avec Jordan, même si la plupart des joueurs étaient fans de lui en grandissant, même Stackhouse.
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En clair, MJ a peut-être bien signé le comeback de trop. Le tempérament féroce et l’exigence hors-normes quand vous faites gagner des bagues à vos coéquipiers et que vous êtes le meilleur joueur de la planète, c’est une chose. Ce même tempérament et cette même exigence en étant vieillissant, sur le déclin et en « barrant » certains jeunes prospects comme Stackhouse, c’en est une autre.
Il ne s’agit pour autant pas d’oublier les performances exceptionnelles de Michael Jordan sous le maillot des Wizards, avec des pointes inédites à plus de 50 pions à l’approche de la quarantaine, et une saison globalement inhumaine pour un joueur de cet âge-là.
Beaucoup de fans auraient souhaité que Michael Jordan ne refoule plus jamais un parquet NBA après son mythique tir pour sceller le titre en 1998. Sa Majesté en a pourtant décidé autrement, et contrairement à ses années Bulls, tout le monde n’en garde pas un souvenir impérissable…
