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C’est peu dire que Bradley Beal a vécu une saison compliquée avec les Wizards. Excellent sur le plan individuel, il n’a pas su porter les siens plus loin que la 9ème place à l’Est. Au moment de se remémorer son année, l’arrière a été sans filtre…
Privé de son acolyte de toujours John Wall, Bradley Beal avait la lourde responsabilité de porter Washington à bout de bras cette saison. Et l’arrière, pour sa 8ème année dans la ligue, a fait tout ce qui était en son pouvoir pour faire des Wizards une équipe compétitive.
30.5 points, 6.1 passes, 4.2 rebonds de moyenne, et des records en pagaille, c’est ce qu’on appelle un exercice réussi sur le plan individuel. À titre d’exemple, l’arrière a rejoint Kobe Bryant dans l’histoire grâce à un « back to back » d’anthologie. Il ne manque qu’une sélection au All-Star Game pour valider ses performances dantesques.
Sur le plan collectif par contre, on est assez loin du compte. Car les Wizards, sur l’exercice 2019-2020, c’est 24 victoires pour 40 défaites, et des playoffs qui semblaient intouchables avant même l’interruption brutale de la saison.
Interrogé par l’animateur d’ESPN Zach Lowe sur les raisons de l’échec des Wizards, Bradley Beal s’est montré très direct dans sa réponse, avec des mots percutants, mais pourtant véridiques. D’après lui, c’est la défense qui était à la base de tous les maux.
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« Nous étions l’une des 5 meilleures attaques de la ligue… Mais notre souci c’est qu’on ne pouvait même pas défendre sur une grand mère ! Défensivement, c’était très moche à voir.
La question maintenant, c’est de savoir comment on s’améliore dans ce domaine. Au cours de la saison, nous avons montré que nous en étions capables. Au final, je pense que c’est surtout une question d’expérience. »
« Il faudra faire quelques transactions pendant l’intersaison, et puis nous allons récupérer John Wall. Avec tous ces éléments, nous devrions être en mesure de combler nos lacunes. »
Avec une attaque qui marque en moyenne 115 points par match, les Wizards auraient largement pu prétendre à une place dans les 8 à l’Est. Mais quand on encaisse dans le même temps 120 points par rencontre, difficile de rêver de quoique ce soit d’autre qu’une élimination aux portes de la « postseason ».
Le coach Scott Brooks va devoir trouver des solutions pour impliquer tout le monde défensivement. Sinon, il pourrait bien être le premier fusible à péter dans la capitale américaine.
