Jouer pour une seule franchise dans sa carrière ? Un scénario de plus en plus compliqué de nos jours. Bobby Jones, lui, est bien loin de tout ça, puisqu’il est recordman dans le domaine inverse. En 2008, il a joué pour… 5 franchises en une seule saison. Comment est-ce possible ? On vous explique.
A l’ère actuelle, il est devenu extrêmement difficile pour un joueur de passer l’ensemble de sa carrière dans une seule et même franchise. Kobe Bryant l’a fait (même s’il a eu des envies de départ), Dirk Nowitzki ou encore John Stockton également.
D’autres auraient bien voulu, mais les dirigeants se montrent parfois intransigeants : le business avant la loyauté. Rester ne serait-ce que 10 ans au même endroit relève de l’exploit et à part un Damian Lillard aujourd’hui, on se dit que n’importe qui pourrait bouger.
Déménager, faire ses valises, il y en a un qui connait bien : Bobby Jones. Ce nom ne vous dit sans doute rien et pourtant il détient un sacré record en NBA : il a évolué pour 5 franchises en une seule et même saison. En 2008 pour être exact, il effectue un marathon : Denver, Memphis, Houston, Miami puis San Antonio. Dès sa draft, il avait déjà connu un trade, passant des Wolves aux Sixers.
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En 2008, donc, Jones débute sa campagne à Denver. Il ne convainc pas et sa franchise le coupe un peu plus tard. Memphis décide alors de le signer avec un contrat de 10 jours : le temps d’affronter Kevin Durant et d’y faire bonne impression. Il termine avec 20 points, 13 rebonds et 7 passes. Assez pour convaincre les Grizzlies de le conserver ? Même pas.
L’ailier enchaîne alors les contrats de 10 jours. Tout d’abord aux Rockets, au Heat puis aux Spurs avant de revenir aux… Nuggets pour la dernière semaine de la saison. Après des échecs répétés, l’intéressé décide finalement de partir en Europe, et à seulement 23 ans.
Un record qui ne devrait pas bouger pour un moment. Jones a sacrément voyagé en 2008 avant de rester en Europe où il est passé notamment par l’Italie. Il a d’ailleurs consacré plusieurs documentaires sur la vie à l’étranger.
Bobby Jones peut dormir tranquille : ce record devrait lui appartenir pendant encore un long moment.