Peu importe l’époque, peu importe l’intensité qui animait la ligue, peu importe la « violence » des défenses, il y a toujours eu des joueurs au dessus du lot qui martyrisaient leurs adversaires au scoring. Retour sur ces légendes qui ont dominé la NBA de la tête et des épaules sur au moins une décennie.
Les années 1960 : Wilt Chamberlain
Moyenne sur la décennie : 40.3 points par match
Meilleure moyenne de la décennie : 50.4 points par match (1961-1962)
Véritable monstre physique, Wilt Chamberlain se servait de sa taille et de ses capacités athlétiques hors du commun pour dominer la NBA. À cette époque, absolument personne ne pouvait rivaliser avec lui, ce qui explique ses stats hallucinantes. Si aujourd’hui il ne tournerait sûrement pas à 50 points par match, il resterait l’un des meilleurs pivots de la ligue, car peu importe l’époque, ce genre d’action reste impossible à arrêter.
Wilt Chamberlain would dominate in any era … pic.twitter.com/4VX7UDgl26
— MJs GOAT (@MjsGoat) April 5, 2020
Les années 1970 : Kareem Abdul-Jabbar
Moyenne sur la décennie : 28.6 points par match
Meilleure moyenne de la décennie : 34.8 points par match (1971-1972)
Le meilleur marqueur de tous les temps est évidemment le meilleur attaquant de sa décennie. Contraint de renouveler son jeu après l’interdiction du dunk par la NCAA, Kareem Abdul-Jabbar développe l’un des meilleurs moves de l’histoire : le « Skyhook ». Et personne en NBA ne trouvera jamais la parade pour le limiter, comme en attestent ses 24.6 points de moyenne en 20 ans de carrière, preuve d’une domination et d’une régularité inégalées.
Les années 1980 : Larry Bird
Moyenne sur la décennie : 25.5 points par match
Meilleure moyenne de la décennie : 29.9 points par match (1987-1988)
Le débat est permis… Michael Jordan mériterait totalement cette place, et sa saison 1986-1987 à 37.1 points par match serait une justification suffisante. Mais dans les années 80′, Larry Bird aussi était dominant. Première star à maitriser réellement l’art du 3 points, Larry Ledge pouvait prendre des coups de chaud à tout moment. La réaction du banc d’Atlanta lors de son match à 60 points veut tout dire.
Les années 1990 : Michael Jordan
Moyenne sur la décennie : 29.9 points par match
Meilleure moyenne de la décennie : 32.6 points par match (1992-1993)
14 saisons en NBA, 10 titres de meilleur marqueur de la ligue, voila qui place le personnage. D’ailleurs, ses 30.1 points de moyenne en carrière font de lui le meilleur de l’histoire dans cette catégorie. Jeu mi-distance, pénétration, Michael Jordan savait tout faire sur un terrain, c’est bien pour ça qu’il est surnommé le « GOAT » d’ailleurs.
Les années 2000 : Kobe Bryant
Moyenne sur la décennie : 28.4 points par match
Meilleure moyenne de la décennie : 35.4 points par match (2005-2006)
81. C’est le chiffre qui caractérisera à tout jamais l’incroyable talent offensif de Kobe Bryant. Si Devin Booker s’en est rapproché, aucune star actuelle ne semble en mesure d’aller chercher cette marque historique. Scoreur merveilleux, le Mamba s’est aussi bâti une belle réputation dans les moments chauds. De loin, de près, face au jeu, dos au panier… il n’y a pas une situation dans laquelle Kobe ne pouvait pas marquer pour sceller le sort d’une rencontre.
Les années 2010 : Kevin Durant
Moyenne sur la décennie : 27.4 points par match
Meilleure moyenne de la décennie : 32 points par match (2013-2014)
S’il voulait marquer 40 points à chaque match, il y a fort à parier qu’il en serait capable. Avec ses 2m10 et ses handles d’arrière, Kevin Durant est l’arme ultime du basket moderne. Mettez-le face à un joueur mobile mais plus petit, et il lui tirera sur la tête à l’aide de son fadeaway emprunté à Dirk Nowitzki. Mettez-le face à un intérieur, et il le prendra de vitesse pour finir au panier. Un vrai casse-tête.
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Hormis peut-être James Harden dans les années 2010, il n’y a pas vraiment de débat sur les noms présents dans cette liste. Tous ont marqué l’histoire, tous ont porté les leurs jusqu’au titre.