Fans des distinctions individuelles décernées en NBA ? Lassés de devoir vous limiter aux 6 principales ? Fadeaway World a pensé à vous, en décernant 8 nouveaux trophées récompensant (ou dévalorisant) la saison d’un joueur ou d’une équipe.
MVP, Rookie de l’Année, Défenseur de l’Année, Sixième Homme de l’Année, Most Improved Player, Coach de l’Année. Ces récompenses individuelles, vous commencez à les connaitre en long, en large et en travers. Cependant, certains accomplissements réalisés durant la saison mériteraient d’être mis en avant ou pointés du doigt.
Dans cette idée, le média américain Fadeaway World a dernièrement imaginé 8 nouvelles catégories, et a désigné le ou les vainqueurs dans chacune d’entre elles. Là aussi, les débats pourraient s’annoncer passionnés et houleux ; c’est pour cela que des mentions honorables ont été ajoutées. Démarrons sans plus attendre !
La plus grosse surprise de la saison : Oklahoma City Thunder
On vous en parlait il y a quelques semaines : les hommes de Billy Donovan devraient sans aucun doute parvenir cette saison à déjouer une probabilité de 99.8%. Et pas n’importe laquelle : celle de ne pas participer aux playoffs. Sous le leadership de Chris Paul, les joueurs du Thunder réalisent un exercice admirable, figurant à la 5e place à l’Ouest (40-24).
Mentions honorables : Memphis Grizzlies, Miami Heat
La plus grosse déception de la saison : Portland Trail Blazers
Fadeaway World a beau « récompenser » les Wolves dans cette catégorie, un autre gagnant nous parait évident : Portland. Les Blazers, qui sortaient d’une finale de conférence à l’Ouest, n’ont pas eu à constater de départs majeurs dans leur effectif l’été dernier. Pourtant, à cause d’un début de saison calamiteux, ils ne pointent aujourd’hui qu’à la 9e place du classement (29-37).
Mentions honorables : San Antonio Spurs, Philadelphia 76ers
Le joueur le plus décevant de la saison : Mike Conley
Défait depuis plusieurs saisons avant d’atteindre les finales de conférence, le Jazz pensait enfin se placer comme un candidat au titre grâce à l’ajout de Mike Conley dans son effectif. Mais l’ancien meneur des Grizzlies éprouve toutes les peines du monde à retrouver son niveau des années précédentes, en témoignent ses moyennes en nette baisse (21.1 points et 6.4 passes la saison dernière ; 13.8 points et 4.3 passes cette année).
Mention honorable : Kyrie Irving
Le roi des stats inutiles : Andre Drummond
Malgré des moyennes record en carrière pour lui au scoring (17.7 points) et au rebond (15.2) cette saison, Andre Drummond n’a pas permis aux Pistons de remonter la pente. Tant et si bien que la franchise du Michigan a décidé de se séparer du pivot contre une bouchée de pain en février dernier. Pour sa défense, les Cavaliers présentent un bilan de 4 victoires pour 4 défaites depuis son arrivée.
Mention honorable : Trae Young
Mr. Sous-côté : Dennis Schröder
S’il a toute sa place parmi les prétendants au titre de Sixième Homme de l’Année, Dennis Schröder doit également être félicité pour ses performances en n’étant toujours pas considéré comme une star. L’arrière allemand joue un grand rôle dans les belles prestations de son équipe en sortie de banc, et semble définitivement avoir trouvé sa place derrière Chris Paul et Shai Gilgeous-Alexander.
Mention honorable : Serge Ibaka
La meilleur addition de l’année : Kendrick Nunn
Cité comme mention honorable dans la première catégorie, le Heat fait en effet également figure de grande surprise cette saison. Et l’un des joueurs les plus inattendus dans ses rangs n’est autre que Kendrick Nunn. Non-drafté, puis joueur de G-League la saison dernière, l’arrière a tout simplement explosé cette année, et se place désormais comme un titulaire indiscutable à Miami.
Mention honorable : Bojan Bogdanovic
Le steal de la draft : Eric Paschall
Dans une saison à oublier pour les Warriors, Eric Paschall se place comme l’une des rares satisfactions. Sélectionné avec le 41e choix de la dernière draft, l’intérieur a perpétré la tradition des steals à Golden State. De quoi le placer comme un digne successeur de Draymond Green, de par son poste, sa morphologie et sa faible cote de popularité au moment de son arrivée dans la ligue.
Mention honorable : Kevin Porter Jr.
Le poster de l’Année : DeMar DeRozan sur Chris Boucher
Et pour la dernière distinction alternative, Fadeaway World a fait dans les spectaculaire. DeMar DeRozan a ainsi été récompensé pour son dunk assassin sur le pauvre intérieur des Raptors, Chris Boucher, le 12 janvier dernier. De retour dans la Scotiabank Arena, la star des Spurs a rappelé les spectateurs présents à son bon souvenir avec une démolition dans les règles de l’art.
Mentions honorables : LeBron James sur Nemanja Bjelica, Sekou Doumbouya sur Tristan Thompson
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Alors, emballés par ces récompenses inédites et par les choix effectués pour chacune d’elles ? Cela permet au moins de sortir de la morosité du hiatus actuel.