Bien que leur méthode ait été modifiée en 2016 pour ne pas connaitre pareils résultats, les votes pour le All-Star Game ont parfois réservé de grandes surprises, avec des joueurs nommés titulaires sans réellement le mériter. Voici donc les trois plus grandes impostures all-time.
Pendant longtemps, les votes visant à désigner les titulaires du All-Star Game ont été en grande partie dictés par les choix des fans. Un mode d’élection modifié en 2016 par la NBA, en grande partie à cause du plébiscite de certains joueurs pas forcément en accord avec leurs performances sur les terrains.
Néanmoins, avant cette année-là, certains d’entre eux ont pu profiter de leur cote de popularité chez les fans pour prendre la place de joueur plus méritants dans l’un des deux cinq. Ce sont à ces cas que nous nous intéressons dans ces lignes, et plus particulièrement à trois d’entre eux qui tiennent la palme de l’imposture.
B.J. Armstrong, 1994
Meneur honnête des années ’90, B.J. Armstrong jouissait malgré tout d’une belle cote de sympathie chez les fans NBA. La raison ? Il était le meneur titulaire des Bulls de Michael Jordan durant le début de la décennie. Et bien qu’il n’ait jamais présenté des moyennes stratosphériques durant ses 13 saisons dans la ligue, il a malgré tout été désigné une fois All-Star, et faisait même partie du cinq de la conférence Est.
C’était en 1994, soit la première saison de MJ en tant que retraité. Avec des statistiques de 14.8 points, 2.1 rebonds et 3.1 passes, c’est donc Armstrong qui est désigné par les votants pour représenter les Bulls, au même titre que Scottie Pippen et Horace Grant, mais avec un plus grand plébiscite que ses deux coéquipiers ! Des chiffres pas vraiment dignes d’un All-Star titulaire, vous en conviendrez.
Yao Ming, 2011
Lorsque l’on parle de cote de popularité exacerbée, le nom de Yao Ming ne tarde jamais à apparaitre. Coqueluche des fans chinois et idole d’un pays où la NBA a été popularisée grâce à lui, le pivot des Rockets était sans aucun doute l’un des meilleurs à son poste durant son prime. Seulement, sa sélection en 2011 était tout sauf le fruit de sa domination sur les parquets.
Lors de cette saison, sa dernière avant son départ en retraite, il ne dispute que 5 matchs avant de contracter une fracture de fatigue à la cheville gauche. Mais qu’importe : la communauté de son pays vote en abondance pour lui, et lui permet d’obtenir une place dans le cinq de l’Ouest pour le All-Star Game ! Un rôle qu’il ne pourra bien évidemment pas tenir, déléguant sa place à Tim Duncan.
Kobe Bryant, 2014
Là encore, il convient de prévenir : Kobe Bryant n’est pas le joueur détenant le deuxième total de sélections au All-Star Game le plus important de l’histoire pour rien. La légende des Lakers a prouvé pendant l’ensemble de sa carrière qu’il méritait sa place parmi les meilleurs joueurs de la ligue. Mais l’une de ses sélections reste cependant moins prestigieuses que les autres.
S’il n’a pas été autant sujet aux blessures que Yao Ming, le Mamba a lui aussi connu son lot de graves pépins physiques. En particulier, sa rupture du tendon d’Achille en 2013 reste comme l’un des principaux traumatismes qu’il a dû affronter. Avec seulement six matchs au compteur en 2013-14, il est pourtant plébiscité par les fans, qui en font un titulaire du All-Star Game. Là encore, l’un des joueurs censés débutés sur le banc doit logiquement le remplacer, et c’est James Harden qui s’y collera.
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Si certains de ces joueurs n’ont pas pu honorer leur présence dans le cinq de départ, ils comptent malgré tout à leur palmarès ces sélections de raccroc. B.J. Armstrong, lui, peut malgré tout la chérir en tant que seule qu’il ait jamais reçue.