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Peu de joueurs ont eu la chance de jouer avec Michael Jordan et LeBron James durant leur carrière. Larry Hugues est un des heureux élus, et il a donc pu côtoyer de très près les deux légendes. Il donnait récemment leurs similarités et différences.
Durant son honorable carrière, longue de 13 saisons, Larry Hugues a souvent été au bon endroit au bon moment. Drafté par Philadelphie en 1998, il est transféré chez les Warriors dès sa deuxième saison, chez lesquels il restera trois ans. Puis à l’été 2002, il rejoint les Wizards où un certain Michael Jordan joue son ultime saison en carrière.
Après trois saisons dans la capitale fédérale, il signe ensuite à l’été 2005 en tant qu’agent libre chez les Cavs, où un certain LeBron James va débuter son troisième exercice. Il restera également trois saisons avant de poursuivre sa carrière à Chicago, New York puis Charlotte.
L’arrière a donc eu le privilège de jouer successivement avec les deux meilleurs joueurs de l’histoire. Dans les colonnes de HoopsHype, il est récemment revenu sur ces 6 années de sa carrière durant lesquelles il a pu observer les similitudes et différences entre les deux légendes :
Ils n’allaient pas gâcher le talent divin qu’ils avaient reçu pour ce sport.
Leur soucis du détail et le respect qu’ils avaient pour le jeu étaient remarquables. C’est ce qui était le plus remarquable selon moi.
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Ils comprenaient tellement bien le jeu qu’ils n’allaient pas laisser leur talent être gâché. Et surtout, ils ont inspiré des gens. Même si j’ai joué avec LeBron seulement quand il était jeune, je voyais déjà des gars qui débarquaient dans l’équipe et s’identifiaient à lui.
Et il a tiré avantage de cette situation, Michael aussi. Ils savaient qu’ils allaient inspirer beaucoup de gamins, sur plusieurs générations.
Il a ensuite abordé la principale différence entre les deux joueurs. Et sans grande surprise, il s’agit du trash-talking :
Je dirais le trash-talking. Bron le faisait, mais plutôt sous le ton de l’humour, il blaguait.
MJ était lui vraiment agressif, il se servait aussi de son langage corporel pour se faire comprendre. Il semblait être sérieux, mais peut-être qu’il ne l’était pas, peut-être qu’il voulait simplement tirer le meilleur de ses coéquipiers. Mais il avait vraiment cette manière de faire comprendre à tout le monde qu’il était le plus grand de tous.
D’ailleurs, si vous doutez des propos de Larry Hugues sur Jordan, on vous invite à découvrir ses 10 meilleures histoires de trash-talking. Une petite merveille.
Deux énormes travailleurs d’un côté, mais deux trash-talkers bien différents de l’autre. Voilà comment Larry Hugues différencie LeBron James et Michael Jordan. C’est effectivement plutôt réaliste.
