Gerald Green et Davis Bertans ont débuté leur carrière avec un désavantage certain : ils avaient un doigt en moins. Focus sur ces deux joueurs définitivement pas comme les autres.
Le basket étant avant tout un sport d’adresse, il est préférable d’être plutôt habile de ses mains pour le pratiquer. Pour Davis Bertans et Gerald Green, la vie en a décidé autrement assez tôt. Les deux joueurs ont perdu un doigt dans des accidents durant leur jeunesse.
Des handicaps qui ne les ont pas empêchés de réaliser des carrières honorables : 9.7 points à 36.1% à trois-points en 658 matchs pour Gerald Green, 8 points à 41.1% à trois-points pour Bertans, dont une saison actuelle à 15.4 points et 42.2% avec les Wizards.
Mais comment peut-on perdre un doigt ? Pour Green, c’est arrivé en faisant ce qu’il savait faire de mieux : dunker. Pour rappel, Gerald Green, c’est ça :
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Quand il était au lycée, Green tentait un dunk sur un panier de fortune… avec une bague à un doigt. Une erreur gravissime qui ne pardonnait pas puisque la phalange supérieure de son annulaire droit était arrachée sur le coup… Raison pour laquelle les joueurs professionnels ne sont pas autorisés à porter quelconque bijou sur quelconque partie du corps.
Pour Bertans, c’est différent : il aidait son père à découper du bois avec une scie électrique lorsqu’un bout de bois s’est retrouvé coincé sous la lame. Il a alors tenté de récupérer le morceau… sans éteindre la machine. Malgré le gant qu’il portait, son annulaire droit sera sectionné.
Un accident que Bertans oubliait rapidement, comme il l’expliquait en 2017 dans les colonnes de MySanAntonio.com :
Sur le moment j’étais sous le choc, mais je n’ai pas ressenti énormément de douleur. Je l’ai montré à mon père, et on a foncé à l’hôpital. Je ne me souviens pas avoir vu beaucoup de sang. En réalité, je ne me souviens pas de grand chose.
Au premier abord très handicapantes, ces blessures aux doigts n’auront pas empêché Davis Bertans et Gerald Green de réaliser des carrières honorables. Des carrières rendues spéciales par ces blessures.