Alors que la saison NCAA est terminée à cause de la pandémie du coronavirus, on se penche sur la dernière prévision de la prochaine draft de The Athletic. Au programme, plusieurs Français, un duo qui commence clairement à se détacher, mais une incertitude générale qui continue de régner.
Au même titre que sa grande soeur la NBA, la NCAA a du mettre un terme à sa saison face à la pandémie grandissante du coronavirus. La différence avec les pros, c’est que la possibilité que les matchs reprennent est inexistante : la saison est terminée, le tournoi de la March Madness annulée. Rideau pour la NCAA.
La prochaine étape pour tous ces jeunes, c’est donc la draft. Une draft dont la préparation en amont sera grandement bouleversée, mais qui aura quand même lieu, d’une manière ou d’une autre. Dans ce contexte, Sam Vecenie de The Athletic a publié une nouvel article récapitulatif. Et malgré le manque réel d’upside dans la cuvée, il y a quand même plusieurs points interessants à relever.
Avant toute chose, on vous propose de jeter un œil au top 20 du journaliste, son dernier en date :
1. Anthony Edwards, Georgia
2. LaMelo Ball, Illawara Hawks (NBL)
3. Deni Avidja, Maccabi Tel-Aviv
4. James Wiseman, Memphis
5. Obi Toppin, Dayton
6. Onyeka Okungwu, USC
7. Isaac Okoro, Auburn
8. Cole Anthony, UNC
9. Killian Hayes, Ratiopharm ULM
10. Tyrese Maxey, Kentucky
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11. Tyrese Haliburton, Iowa State
12. Precious Achiuwa, Memphis
13. RJ Hampton, NZ Breakers
14. Devin Vassell, Florida State
15. Theo Maledon, ASVEL
16. Saddiq Bey, Villanova
17. Aaron Nesmith, Vanderbilt
18. Jaden McDaniels, Washington
19. Isaiah Stewart, Washington
20. Patrick Williams, Florida State
Maintenant, quelques points rapides qui ressortent.
Un duo majeur qui se détache
Anthony Edwards et LaMelo Ball. Tels sont les deux joueurs annoncés sur les deux premières places par Vecenie. Et autant être clair : il a totalement raison. Le premier est probablement le meilleur joueur de la cuvée, celui dont le potentiel de All-Star est le plus élevé. Arrière de 1m96, il est un monstre athlétique, capable de scorer de n’importe quelle manière. Sa prise de décisions devra s’affiner, mais on ne doute pas que ça viendra avec l’expérience.
Ensuite, on a LaMelo Ball. Le plus jeune de la fratrie est le plus talentueux. Meneur de 2 mètres, il sent le jeu avec une facilité déconcertante. Il est de très loin le meilleur passeur de la promotion, mais son tir devra gagner en régularité, notamment au niveau de la gestuelle. Si le mental suit, il est un potentiel All-Star.
La France est toujours représentée
Killian Hayes et Theo Maledon dans le top 20, et ce n’est pas la première fois. Les deux jeunes meneurs ont la cote outre-atlantique, et ils vont très probablement être sélectionnés au premier tour. Pour le premier, on peut même s’attendre à une sélection dans le top 10. Pour certains journalistes spécialisés sur la draft, Hayes est avec Edwards et Ball celui dont le potentiel est le plus élevé. Rien que ça.
Pas de futures stars, mais beaucoup de bons futurs role-players
C’est une narrative répétée depuis plusieurs mois maintenant : cette cuvée 2020 ne sera pas aussi exceptionnelle que les éditions précédentes. Par là, on entend qu’il n’y aura pas de joueurs générationnels, type Luka Doncic, Zion Williamson, Trae Young, etc… En revanche, il y aura beaucoup de très bons role-players, voire solides titulaires NBA. On pense par exemple à Obi Toppin, ailier-fort scoreur de Dayton, ultra athlétique et capable, si adaptation se déroule bien, de devenir un bon poste 4 titulaire.
Idem pour Cole Anthony, le meneur scoreur de UNC. S’il lève un peu plus la tête et fait jouer davantage ses coéquipiers, il a tout pour devenir un lead guard de qualité. Une pensée également pour le tonique Onyeka Okongwu, l’intérieur de USC. Le garçon rappelle Bam Adebayo par sa mobilité et son jeu de passe, et il a tout pour devenir, comme le All-Star du Heat, le parfait « glue-guy » sous les panneaux.
Enfin, on apprécie aussi le profil de Tyrese Haliburton, meneur longiligne de Iowa State. Catch-and-shooteur solide, bon passeur, il va devoir s’étoffer physiquement pour tenir le choc. Mais on peut clairement l’imaginer être le chef d’orchestre d’une grosse équipe, entouré de stars.
Voilà pour ce point. Si cette draft 2020 n’est pas aussi passionnante que les éditions précédentes, on est quand même persuadés que bien des équipes réussiront à flairer des bons coups. Enfin, on croise les doigts pour nos Français : que le sort leur soit favorable.