En ces temps d’ennui profond, on se tourne vers une nouvelle « liste » : le top 10 des joueurs les plus difficiles à défendre. C’est l’ancien spécialiste de la défense Metta World Peace aka Ron Artest qui se prête au jeu.
Retraité depuis 2017 après une ultime saison avec les Lakers, Metta World Peace, autrefois appelé Ron Artest, fait quelques apparitions de temps à autre. La plupart du temps, c’est sur Twitter, plateforme sur laquelle l’ancien ailier publier régulièrement des vidéos.
La plus récente concernait la liste des 10 joueurs qu’il a eu le plus de mal à défendre durant sa carrière. Si vous vous attendez à une flopée de gros noms, vous pouvez passer votre chemin. Car Artest dévoile un mélange assez inattendu, fait aussi bien de superstars que de joueurs n’ayant jamais joué en NBA.
Une chose est sûre : il sait de quoi il parle. Meilleur défenseur de l’année en 2004 et quadruple All-Defensive Team, le natif du Queens était un spécialiste de la défense.
Voici la vidéo :
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En numéro un, il cite un certain Mike Chatsfield, probablement un ami d’enfance avec lequel il jouait lors de ses jeunes années sur les playgrounds du Queens. Il le qualifie de « baller/hustler/idole in the hood », c’est à dire une figure locale, fort joueur de basket, à la mentalité de battant. Une mentalité très représentative du quartier du Queens à New York, célèbre notamment pour être le berceau de Lamar Odom, du rappeur Nas mais aussi de l’actuel président des Etats-Unis, Donald Trump.
En deuxième position, il cite Kobe Bryant. Coéquipier du Mamba chez les Lakers de 2009 à 2013 puis durant la saison 2015/2016, on imagine que Artest a du défendre à maintes reprises sur lui à maintes reprises durant les entraînements. Sur la troisième marche du podium, il parle ensuite d’un certain « Strip », un autre inconnu avec lequel il jouait dans son Queens natal.
Viennent ensuite les places quatre, cinq et six, et ça devient intéressant. Sans ordre particulier, il cite : Richard Hamilton, superbe shooteur, adepte des tirs en sortie d’écran, et donc très difficile à suivre car en perpétuel mouvement. Puis Michael Jordan et LeBron James, évidemment.
À partir de la septième position, et jusqu’à la fin, Artest va conclure en citant uniquement des noms de joueurs n’ayant jamais fait carrière dans la ligue. Mais en tant que natif de New York, Mecque du basket, terre des meilleurs playgrounds du pays, il précise que la plupart des joueurs qui lui ont donné le plus de fil à retordre étaient des légendes locales, pas nécessairement des NBAers.
Artest donne une liste à son image : imprévisible et très brute. Une liste qui le représente, qui représente sa ville, New York.