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Le 29 avril 1992, Michael Jordan carbonisait le Heat avec 56 points dans l’ultime match de la série entre Miami et Chicago. Un total astronomique, encore plus légendaire compte tenu de l’anecdote qui l’entoure.
MVP de la saison régulière avec 30.1 points, 6.4 rebonds et 6.1 passes de moyenne, Michael Jordan débarque avec une confiance absolue dans les playoffs de la saison 1991-1992.
Il ne tarde d’ailleurs pas à le montrer aux pauvres joueurs du Heat, qui le retrouvent lors du premier tour : dès le Game 1, il affiche 46 points, 11 rebonds et 9 passes. Au second match, il ralentit un peu le rythme mais sort tout de même 33 points et 13 rebonds.
Dans une série au meilleur des cinq matchs, His Airness ne souhaite pas s’éterniser en Floride et débarque donc avec la ferme intention d’en repartir aussi tôt. Quoi de mieux pour cela que de planter 56 points, soit le 3ème total le plus important de l’histoire en playoffs, à 20 sur 30 au tir ?
L’American Airlines Arena se souvient encore de ce troisième match, le 29 avril 1992. Mais le contexte de cette prouesse offensive, racontée par l’un des adversaires de Jordan ce soir-là, la rend encore plus extraordinaire. Steve Smith se lamentait ainsi.
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La rumeur racontait qu’il avait joué 36 trous au golf plus tôt dans la journée.
Je ne sais pas si c’était 36 ou 18, mais ça me fait profondément mal de savoir qu’il a joué au golf avant de venir nous en planter 56.
Car oui, Miami est aussi réputé pour ses greens paradisiaques, et ces derniers constituaient donc un passage obligé pour Jordan dans son périple floridien.
Grand bien lui en a pris, puisqu’il a non seulement atomisé le Heat quelques heures plus tard, mais a dû au moins attendre la fin des playoffs pour retrouver les parcours de Vice City.
Inscrire 56 points en playoffs ? Une formalité pour Michael Jordan, qui se serait même permis de tâter ses clubs de golf quelques heures plus tôt. Insolence.
