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Deuxième joueur à avoir découvert sa contamination au coronavirus dans la ligue, Donovan Mitchell a dévoilé ce qui constitue selon lui l’aspect le plus effrayant de la maladie.
Il ne fait pas forcément autant l’actualité que son coéquipier, mais doit lui aussi appendre à vivre avec le virus. Donovan Mitchell se voit confiné chez lui depuis jeudi, après avoir vu son test au coronavirus revenir positif, tout comme Rudy Gobert quelques heures plus tôt. Il constituait ainsi le deuxième jour diagnostiqué en NBA.
Les deux coéquipiers, qui ont toujours montré des signes de bon entente sur les parquets, ont vu leur relation progressivement se tendre à cause de cette nouvelle. L’arrière a en effet, tout comme les autres joueurs du Jazz, reproché au Français son comportement dans les vestiaires de la franchise, et nourrissait selon un insider « une extrême frustration » envers son partenaire.
L’eau a depuis coulé sous les ponts, et Mitchell occupe une partie de son temps libre en donnant de ses nouvelles dans les médias. Après avoir posté une vidéo rassurante de lui sur le compte Twitter de la NBA samedi, Spida a effectué une apparition par visio-conférence dans la fameuse émission Good Morning America. Il a pu dans un premier temps y évoquer son excellent état de santé.
« Je n’ai aucun symptôme, ce qui est unique – quand les gens me demandent, je leur dis que si vous veniez à m’annoncer que je dois jouer une série au meilleur de sept matchs demain, je serais prêt à enfiler mes chaussures. J’ai la chance de me sentir bien. »
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Au contraire de Gobert, dont les quelques petits symptômes apparents l’avaient conduit à effectuer un test, Mitchell peut s’estimer heureux de ne ressentir aucune contrainte physique. Mais c’est justement ce qui inquiète le plus la star du Jazz vis-à-vis du virus.
« Je suis asymptomatique – je pourrais me balader dans la rue et si le fait que je porte la maladie n’était pas connu de tous, vous ne vous en apercevriez même pas. Je pense que c’est la partie la plus effrayante à propos du coronavirus, le fait que vous puissiez paraitre en bonne santé, être en bonne santé et que vous ne savez jamais à qui vous pourriez parler, et qui ils vont retrouver une fois chez eux. »
Pour conclure, l’ancien de Louisville a expliqué le déroulé du test qu’il a subi pour déceler la présence de la maladie dans son corps. Une procédure pas forcément détaillée depuis quelques jours malgré sa démocratisation, et qui ne serait apparemment pas des plus agréables à subir.
« On a fait un prélèvement dans ma gorge. Ça a duré à peu près 15 secondes, et c’était l’une des sensations les plus inconfortables que j’aie jamais traversée. Je me suis même mis à pleurer. Des larmes coulaient de mes yeux quand ils ont commencé à aller dans cette zone. C’était assurément unique, mais je suis content d’avoir pu le faire. »
En parfaite santé dans sa quarantaine, Donovan Mitchell se place comme exemple de l’un des principaux dangers du virus, à savoir sa présence dans le corps de certains sans entrainer de signaux caractéristiques.
