Comme n’importe quel fan de la balle orange qui se morfond dans son ennui depuis que la saison a été suspendue, Steve Kerr tente de s’occuper comme il le peut. Après plusieurs jours de confinement, il remarquait l’ironie liée à cette situation.
Très vocal à propos des (nombreux) problèmes sociaux qui touchent les Etats-Unis, Steve Kerr s’exprime également à propos du dernier problème en date, qui ne évidemment pas que les Etats-Unis, l’épidémie du coronavirus.
Comme tous les protagonistes qui font la Grande Ligue, le coach des Warriors est en confinement, chez lui, en attendant une éventuelle reprise de la saison. Et comme tous les fans de la NBA désormais privés de leur hobby principal, il tente de s’occuper.
Et pour lui, la « disparition » temporaire de la NBA révèle toute l’ironie de cette situation, particulièrement pour tous les amoureux du sport. C’est ce qu’il expliquait dans les colonnes de The Athletic :
Je débats avec ma famille et mes amis. Je lis, je regarde Netflix. J’essaye simplement d’être toujours occupé. L’ironie de toute cette situation, pour les gens comme moi qui aiment le sport, c’est qu’on se tourne habituellement vers le sport durant des situations effrayantes ou inconfortables.
Mais comme le sport est pleinement touché en ce moment, nous n’avons plus cette option. Donc il faut trouver d’autres manières de rester occupé.
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On comprend totalement son point de vue. Pour beaucoup d’entre nous, fans absolus de NBA et de sport en général, les compétitions sportives représentent notre passion, notre hobby principal.
Par exemple, quand la météo est mauvaise dehors, quand nous sommes malades, quand on se repose, ou tout simplement quand on veut tranquillement regarder du sport pour le plaisir, on allume nos écrans et on observe les performances de nos sportifs et équipes préférés. Car c’est ce qu’on aime, tout simplement.
Mais le sport étant touché en son coeur par cette crise sanitaire, notre passe-temps principal nous est retiré, nous laissant bras ballants, un peu paumés, sans trop savoir quoi faire. Et là est le point de Steve Kerr : l’ironie de cette situation est assez dingue.
Le sport, vers lequel on se tourne à de nombreuses reprises, disparait temporairement, nous donnant l’impression que nos journées ont perdu une partie de leurs activités. Comme un cercle vertueux qui serait soudainement déréglé, à notre grand désarroi. Malheureusement, on ne peut rien y faire, si ce n’est attendre, en espérant que ce fichu virus finisse par nous laisser en paix, nous et nos compétitions sportives favorites.
Steve Kerr a on ne peut mieux résumer la situation pour tous les fans de sport. On ne va pas se mentir, les prochaines semaines vont être longues pour nous… Restons patients, optimistes, et surtout prudents. Et tout finira par rentrer dans l’ordre.