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Le cas Rudy Gobert divise. Certains prennent sa défense quand d’autres le jugent fautif et ne font preuve d’aucun empathie à son égard. Stephen A. Smith a choisi son camp, le deuxième, et il n’est pas tendre avec le Français.
Rudy Gobert traverse des moments difficiles actuellement, et c’est un euphémisme de le dire ainsi. Premier joueur NBA à avoir été controlé positif au coronavirus, le pivot français se retrouve depuis quelques jours au beau milieu d’une tempête médiatique.
Son imprudence et son mépris de la situation sanitaire actuelle lui ont joué des tours et le voilà dans une situation très inconfortable. Certains le défendent et le soutiennent, comme Charles Barkley ou Jordan Bell, quand d’autres n’hésitent pas à le charger.
Le dernier en date à intégrer la deuxième catégorie est Stephen A. Smith. Sur le plateau de First Take, le journaliste américain a fait part de sa déception quant au comportement irresponsable du joueur du Jazz, et il ne se gênait pas pour le dégommer verbalement.
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C’est inexcusable. C’est inexcusable car il s’amusait. Il n’a fait de mal à personne, ok, très bien. Mais quand bien même il ne prenait pas cette menace au sérieux, il y avait des gens, notamment dans son vestiaire, qui eux prenaient cette menace au sérieux.
Les caméras l’ont montré en train de toucher des micros, ce genre d’objets, ça, on l’a vu. Ce que nous n’avons pas vu, c’est ce que Woj a rapporté hier matin en expliquant qu’il touchait les affaires de ses coéquipiers dans le vestiaire car il pensait que la menace n’était pas sérieuse et que ses coéquipiers exagéraient.
Ça s’appelle quelque peu tirer sur l’ambulance, mais Stephen A. Smith, dans la ligne d’un Donovan Mitchell « extrêmement frustré » par Gobert, n’a pas hésité.
Maintenant, il faut passer à autre chose et se servir de cet épisode pour dédoubler de vigilance. Le pivot français s’est complètement raté sur toute la ligne, et le retour de flammes a été piquant. Cet incident lui servira de leçon, et il en ressortira grandi.
Pas forcément en odeur de sainteté actuellement aux yeux du grand public américain, Rudy Gobert ne va pas forcément connaitre une hausse de popularité après les propos de SAS, voix populaire aux Etats-Unis… On lui envoie nos pensées dans cet épisode difficile.
