puis dans la liste qui s’affiche, cliquez sur AdBlock
Face à l’incertitude qui plane sur la NBA actuellement, on dresse un bilan final des trophées individuels dans l’éventualité où la saison régulière ne reprenait pas. C’est parti.
Arrêtée officiellement au 12 mars et ce pour une durée de 30 jours, pour le moment, la saison régulière 2019-2020 pourrait être écourtée si les matchs venaient à ne pas reprendre. Qu’il s’agisse d’une annulation totale de l’exercice, playoffs compris, ou simplement des matchs de saison régulière restants, cette saison sera dans tous les cas tronquée, c’est une quasi-certitude.
Face à cette éventualité, on dresse un bilan des trophées individuels de cette saison qui a connu un tournant assez historique.
Rookie de l’année : Ja Morant
Malgré tout le respect que nous avons pour ce que Zion Williamson a fait en seulement 19 matchs et la rapidité avec laquelle il est remonté au classement de cette course, il semble très difficile de décerner le trophée de rookie de l’année à quelqu’un d’autre que Ja Morant.
Brillant et constant depuis la première semaine de la saison, meneur titulaire d’une équipe actuellement qualifiée en playoffs dans la conférence Ouest (si les playoffs sont joués, évidemment), Morant fait la course en tête depuis le mois d’octobre et il doit être récompensé pour la longévité de ses performances. Il mérite amplement son trophée et selon nous, il n’y a pas vraiment de débat.
Défenseur de l’année : Anthony Davis
On a longuement hésité avec Giannis Antetokounmpo et avec Rudy Gobert, à un degré moindre, pour ce trophée de la défense. On porte finalement notre choix sur Anthony Davis, rempart défensif principal d’une équipe qui possède la 3ème meilleure évaluation défensive de la ligue tout en siégeant à la première place de la conférence Ouest.
À titre individuel, AD poste cette saison 2.4 contres et 1.5 interception en moyenne par match, ce qui fait de lui le leader des Lakers dans les deux catégories. Jamais vainqueur de ce trophée depuis le début de sa carrière, le Unibrow est notre favori cette saison.
Lire aussi | « Ce seront les meilleurs playoffs que l’on a jamais vus »
Sixième homme de l’année : Dennis Schröder
Ici, on a hésité avec l’habituel Lou Williams, vainqueur du trophée à trois reprises, dont les deux dernières éditions, et toujours aussi bon dans son rôle. Mais on préfère le décerner à un petit nouveau, Dennis Schröder. Actuellement dans sa deuxième saison avec le Thunder, le meneur allemand a trouvé son rôle parfait en relais de Chris Paul et Shai Gilgeous Alexander.
Si la balance penche en sa faveur, c’est en partie parce que le Thunder est clairement l’équipe surprise de la conférence Ouest et que le club a fait preuve de davantage de régularité par rapport aux Clippers, et donc par rapport à LouWill. À nos yeux, le feu follet d’OKC mérite complètement cette récompense.
Progression de l’année : Jayson Tatum
Qui d’autre ? Plusieurs noms ont fait surface durant notre réflexion : Bam Adebayo, Brandon Ingram, Domantas Sabonis, Devonte’ Graham, voire même Pascal Siakam pour un back-to-back inédit dans l’histoire. Mais aucun de ces joueurs ne réalise une saison d’une ampleur similaire à celle de Jayson Tatum.
Néo All-Star, leader offensif (devant Kemba Walker) de la troisième meilleure équipe de la conférence Est, Tatum impressionne. Il est clairement (déjà) l’un des meilleurs joueurs de la ligue à son poste, et il prend à vitesse grand V le chemin pour devenir l’un des meilleurs joueurs de la ligue tous postes confondus ! Impossible de trouver meilleure progression cette saison.
Coach de l’année : Nick Nurse
Cette saison, le coach de l’année officie dans la conférence Est à nos yeux. On a beaucoup hésité entre Nick Nurse et Erik Spoelstra, mais on porte finalement notre choix sur le premier. Handicapés par le départ de Kawhi Leonard après une saison historique marquée par le premier titre de leur histoire, les Raptors ne se sont pas laissés abattre.
Après 64 matchs joués, le club en a remportés 46 cette saison, leur permettant de se placer deuxièmes de la conférence Est. Plus impressionnant encore, le niveau de jeu affiché, qui n’a pas diminué d’un iota comparé à l’an passé. On attend évidemment de voir ce que tout cela donnera en playoffs, si ils ont lieu, mais on décide de couronner Nick Nurse pour le récompenser de l’énorme saison de Toronto. Les joueurs cartonnent sur le parquet, mais c’est lui qui est aux commandes.
Most Valuable Player : Giannis Antetokounmpo
Le trophée ultime. Pas d’hésitation dans notre esprit ici, Giannis est le MVP. Bien que les récentes sorties de LeBron James et les Lakers aient marqué les esprits, rien ne peut bousculer la hiérarchie établie cette saison selon nous, contrairement à certains journalistes qui se sont servis d’arguments douteux pour faire pencher la balance en faveur de King James.
Le numéro 23 réalise une saison monumentale, oui, mais celle du numéro 34 l’est encore plus. Si on parlait de Luka Doncic ou James Harden en début de saison, les deux joueurs étaient toujours opposés à Giannis en tête. Le grec n’a jamais été dépassé dans la hiérarchie. Meilleur joueur de la meilleure équipe de la ligue, et ce depuis la première semaine de saison régulière, Giannis est lancé pour un back-to-back.
Voilà pour nos trophées individuels de cette saison 2019/2020. En espérant qu’on puisse quand même voir d’autres matchs durant les prochaines semaines pour avoir des avis définitifs.
