Ville friande de sport, Toronto a la chance de posséder des équipes dans plusieurs compétitions nord-américaines majeures. Mais la ville est également frappée par une malédiction assez invraisemblable, dont le coronavirus est le dernier exemple.
Ville la plus peuplée du Canada, capitale de la province d’Ontario, Toronto est un poids lourd de l’Amérique du Nord. Alors naturellement, « The 6 », comme on la surnomme, possède plusieurs équipes sportives professionnelles : les Raptors bien sûr, mais aussi les Maple Leafs au hockey, les Blue Jays au baseball ou encore le Toronto FC au football (soccer dans le langage anglais).
Le point commun de ces équipes, c’est la maigreur de leurs palmarès : les Raptors ont remporté leur premier titre en 2019 contre les Warriors, les Blue Jays ont remporté seulement deux titres depuis 1977 tandis que les Maple Leafs n’ont glané « que » 13 titres depuis 1917, soit plus d’un siècle.
Une difficulté historique à dominer qui vient s’ajouter à une malédiction complètement invraisemblable, compliquant encore un peu plus la vie des équipes canadiennes. Regardez donc par vous-mêmes dans ce tweet.
1918: Toronto wins its first Stanley Cup
— ℳatt (@matttomic) March 13, 2020
1919: Stanley Cup cancelled
1992-93: Toronto wins its first World Series
1994: World Series cancelled
2019: Toronto wins its first NBA Championship
2020: NBA Championship potentially cancelled
The fuck did Toronto do?
C’est bien simple, dès qu’une franchise remporte son premier titre majeur au Canada, la saison suivante subit… une annulation ! La saison 1918-1919 était annulée après le premier titre des Maple Leafs pour cause de grippe espagnole, idem pour la saison 1993-94 qui suivait le premier titre des Blue Jays à cause d’une grève. Et évidemment, même chose pour la saison 2019-2020 avec le coronavirus (même si le championnat a fini par reprendre), et dont la précédente était marquée par le premier titre de l’histoire des Raptors.
Comme l’internaute qui rapportait l’information ci-dessus le faisait remarquer à sa manière, on en vient vraiment à se demander : mais qu’est ce qu’a fait Toronto pour subir un tel sort ?
Évidemment, tous ces éléments relèvent de la coïncidence, pure et simple Mais c’est quand même chose assez troublante que des clubs canadiens, quelque soient l’époque et la discipline concernée, déclenchent cette sorte de malédiction lors de l’exercice suivant. Un phénomène vraiment étrange.
Peut-être que le seul moyen de briser cette série de malchance est de réaliser un back-to-back ? S’il y a bien une année où le sport canadien peut en rêver, c’est en 2020.
Qualifiés pour les playoffs avec le deuxième meilleur bilan de la ligue (53 victoires, 19 défaites), les Raptors peuvent croire à leurs chances de doublé après avoir déjà sweepé les Nets au premier tour. Ce sera loin d’être évident certes, mais il se disait la même chose à leur sujet la saison précédente. La grosse différence ? Kawhi Leonard était parmi eux, évidemment.
Toutes les « malédictions » en NBA :
Les joueurs cités dans une chanson de Booba
Les joueurs en couple avec une Kardashian/Jenner
L’incroyable malédiction qui frappe la ville de Toronto
Le first pick de draft tous les 6 ans (dont Zion)
La malédiction du « 31 » chez les Warriors
Les joueurs sur la cover de NBA 2K
La pesante malédiction qui suit Chris Paul depuis 2005
Drôle de sort que celui réservé à la ville de Toronto depuis plus de 100 ans… Le sport est parfois inexplicable.