Le déferlement de reproches envers Rudy Gobert désormais atténué, deux journalistes se sont joints au soutien du pivot sur les réseaux sociaux.
Les dernières heures traversées par Rudy Gobert font sans aucun doute partie des plus difficiles à gérer pour le Français dans sa vie. Accusé à grande échelle pour son comportement jugé inconscient et irréfléchi en période de pandémie, il voit cependant cette vague de haine progressivement se calmer.
Bien que les relations avec ses coéquipiers s’annoncent difficiles à restaurer, il peut s’appuyer sur le soutien de plusieurs figures médiatiques. Outre la défense de son grand ami Evan Fournier, qui s’est rapidement placé en première ligne de ce mouvement, deux journalistes renommés ont tenté de dédramatiser la séquence polémique.
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Same … https://t.co/g1NqqnEwDj
— Marc Stein (@TheSteinLine) March 12, 2020
– Concernant l’incident des micros de Rudy Gobert : à ce moment-là, j’ai pris ce geste comme une manière de soutenir les médias. Nous avions la consigne de conserver une distance de sécurité de 2-3 mètres avec les joueurs d’après la supposition que nous aurions pu les infecter. Je pensais que c’était un moyen pour Rudy de faire un pied de nez à cette séparation entre nous.
– Pareil…
Andy Larsen, rédacteur au Salt Lake Tribune, et Marc Stein, journaliste du New York Times, avouent ainsi avoir perçu différemment la démarche de Gobert. Selon eux, son geste n’avait rien d’une provocation et d’une blague potache face au coronavirus, mais constituait plutôt un soutien envers les journalistes, qui devaient alors respecter des consignes très strictes et étaient considérés comme des potentiels dangers pour les joueurs.
Une présomption dont n’a pas cherché à se servir le principal intéressé, qui a lui-même condamné son comportement dans un long message d’excuses. Mais après la récente déclaration de soutien de Charles Barkley, les deux correspondants ont montré que l’heure était désormais bien au pardon de ce malheureux épisode.
La liste des partisans de Rudy Gobert s’élargit d’heure en heure, et démontre que la frénésie entrainée par les premiers cas de coronavirus dans la ligue commence à s’estomper.