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Certainement l’un des plus grands QI basket ayant jamais foulé les parquets NBA, LeBron James s’est livré sur la manière avec laquelle il aborde chaque situation offensive, et qui lui permet d’être aussi efficace de ce côté du terrain. Un insight assez fascinant.
Lorsque l’on pense à un type de joueur devant avant tout faire appel à son intelligence pour se distinguer offensivement, le poste de meneur est celui qui vient en premier à l’esprit. Devant faire preuve d’une bonne lecture de jeu, des défenses et des déplacements de ses coéquipiers, il s’appuie généralement en premier lieu sur cette qualité.
Néanmoins, les dernières années en NBA permettent d’y observer une réelle remise en cause de cette affirmation. De plus en plus de grands font marcher leur cerveau en attaque, que ce soit pour se montrer aussi à l’aise à la passe que leur meneur, ou pour lire les défenses et adapter leurs déplacements. LeBron James fait depuis de nombreuses saisons figure d’exemple dans ce domaine.
Malgré son physique prodigieux et sa puissance quasiment sans égal dans la ligue, le King utilise depuis le début de sa carrière à son immense QI basket. Celui-ci lui permet notamment de présenter des moyennes folles à la passe, d’autant plus depuis octobre avec les Lakers (10.6 unités par match, n°1 dans ce classement).
Face à cette observation, et après un nouveau match abouti pour lui offensivement face aux Nets (29 points, 9 passes), il lui a été demandé d’expliquer son approche pour chaque possession en attaque. Comme le rapporte ClutchPoints, LBJ peut ainsi compter sur son excellente lecture du jeu, mais également sur ses connaissances acquises au cours de ses quelque 17 saisons dans la ligue.
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« Je ne prédétermine jamais mes mouvements. Je ne prédétermine pas mes actions. Je me contente de lire le jeu et de réagir. Si j’ai une opportunité pour scorer et que je vois que la défense ne réagit pas, alors c’est ce que je cherche à faire. Si je vois que la défense s’adapte et qu’elle amène deux gars sur le ballon, alors je sais qu’il y a une supériorité numérique de l’autre côté. Je sais que c’est du 4 contre 3.
J’ai été dans ces positions tant de fois dans ma carrière. Je pourrais littéralement fermer mes yeux et savoir où mes gars vont se trouver, et lire et réagir par rapport à ça. Ça se résume simplement à ça. »
Une force de l’habitude qui aurait malgré tout dû se voir impactée par ses changements d’équipes et de coéquipiers. Pourtant, malgré un grand nombre d’arrivée dans le roster des Lakers l’été dernier, LeBron n’a eu aucun mal à s’affirmer comme le meilleur passeur de la ligue dès les premières rencontres. Il explique sa méthode pour pallier ce facteur.
« Ça prend du temps, surtout quand vous avez un nouveau système et que vous avez un tout nouveau personnel autour de vous. On a eu droit à un relooking total à part moi, Kuz (Kyle Kuzma), AC (Alex Caruso), JaVale (McGee) et KCP (Kentavious Caldwell-Pope), et en plus de ça, on évolue dans un tout nouveau système.
Cela prend des mois et des mois et des mois pour apprendre le système, là où les gars aiment recevoir le ballon et là où ils vont se trouver au fil du match. Vous devez prêter attention durant les entraînements, les sessions vidéo, les matchs et vous mettre en position de savoir où ils se trouvent avec les yeux fermés, qu’importent les joueurs sur le terrain. »
Avoir un aussi gros rendement offensif que LeBron James ne demande donc pas simplement un gros QI basket. Le King prend le temps d’étudier chaque détail du jeu des Lakers et de ses coéquipiers, pour pouvoir s’y épanouir au mieux et tirer le maximum de ses partenaires.
