Aussi étrange que cela puisse paraître, il faut savoir que Giannis Antetokounmpo a eu un impact sur Mark Cuban et sur les Mavericks ces dernières années. On vous explique comment.
Si Mark Cuban voulait absolument mettre la main sur Luka Doncic le soir de la draft 2018, et qu’il a réussi avec la réussite que nous connaissons aujourd’hui, son amour pour les joueurs européens n’a pourtant pas été toujours si fort. Pour comprendre, il faut remonter à la draft 2013.
Une cuvée dans laquelle un certain Giannis Antetokounmpo se présente, lui qui vient alors tout droit de la deuxième division du championnat grec. À l’approche de cette draft, le GM Donnie Nelson veut sélectionner celui qui deviendra le Greek Freak et un probable double MVP.
Mais Cuban, lui, n’est pas intéressé. Alors qu’il a dans son effectif un des plus grands basketteurs européens de l’histoire, Dirk Nowitzki (drafté initialement par… Milwaukee), le propriétaire des Mavericks ne retient pas la leçon et s’oppose à la sélection du futur joueur des Bucks. C’est Sam Amick de The Athletic qui racontait cette anecdote assez dingue.
Cuban n’avait pas écouté Nelson quand celui-ci avait tenté de le convaincre de sélectionner Giannis Antetokounmpo. Cette année-là, Dallas voulait gagner immédiatement, et Cuban avait un plan strict à ce sujet, qui consistait à préserver le cap space en descendant à la draft.
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Antetokounmpo étant devenu une superstar à Milwaukee, Cuban a publiquement reconnu son erreur à ce sujet. Plusieurs sources affirment que Cuban n’a plus l’intention d’ignorer les conseils de Nelson à propos des futurs prospects européens.
Il a fait l’erreur une fois, il ne comptait pas la faire une deuxième fois. Et tout de suite, forcément, on comprend mieux pourquoi il souhaitait absolument mettre la main sur Doncic le soir de la draft 2018. Il a laissé filer un prodige en 2013, hors de question de reproduire la même erreur cinq ans plus tard.
Sans même le savoir, Giannis a donc influencé la vision de Cuban, qui ne commettra plus l’erreur d’ignorer un prospect européen à l’avenir. Peut-être qu’il a aussi influencé la présence de Luka chez les Mavs aujourd’hui, et en NBA de manière plus générale.
Imaginons que les Mavericks sélectionnaient Giannis en 2013. Luka aurait-il quand même pris la direction de Dallas cinq ans plus tard ? Rien n’est moins sûr. Se serait-il aussi bien développé au point de devenir un candidat MVP à 21 ans dans une autre équipe ? Encore moins sûr. La NBA tient souvent à très peu de choses près.
Si Luka est aujourd’hui le présent et le futur des Mavericks, c’est grâce à Giannis Antetokounmpo, d’une certaine manière. Mais difficile de ne pas penser à ce qu’aurait pu donner l’association Giannis – Dirk…