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Propriétaire des Warriors depuis 2010, Joe Lacob a vu la valeur de sa franchise exploser ces dernières saisons. Il est ainsi venu remettre en question le dernier classement établi dans ce domaine par le magazine expert en la matière, Forbes.
Dans le milieu économique actuel, effectuer l’achat d’une organisation sportive a tout du bel investissement pour les plus grandes fortunes mondiales. Que ce soit dans le football américain, le basket ou le « soccer », la valeur des équipes les plus populaires et à succès augmente substantiellement ces dernières années.
Joe Lacob, qui figurait comme le principal investisseur du rachat des Warriors en 2010, peut se féliciter de son pari. À l’époque, la franchise californienne figurait parmi les moins bien valorisées en NBA, puisqu’elle était alors estimée à 188 millions de dollars. 10 ans plus tard, elle occupe l’autre extrême de ce classement.
Forbes estimait en effet sa valeur à 4.3 milliards de dollars en février, la plaçant comme la troisième meilleure équipe de la ligue dans cette liste. Elle y est seulement devancée par deux franchises qui ont plus bénéficié de leur histoire et de la taille de leur marché ces dernières années, à savoir les Knicks (4.6 milliards) et les Lakers (4.4 milliards).
Une progression éclair dans ce domaine qui aurait logiquement pu réjouir Joe Lacob, qui verrait son investissement passé se placer comme une immense réussite s’il vendait ses parts aujourd’hui. Néanmoins, l’homme d’affaires américain ne s’en satisfait pas, et affirme sur The Athletic que les véritables chiffres de son organisation la verraient occuper la tête de cette liste.
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Forbes constitue plus un indicateur global. Ses estimations de revenus sont minimisées pour Golden State. Nous avons bien plus de revenus que les Knicks et les Lakers.
D’après le célèbre magazine financier américain, les Warriors auraient bien recueillis plus de revenus que les Lakers la saison dernière (440 millions de dollars, contre 434), mais toujours moins que la franchise de New York (472 millions). Lacob remet donc en cause la véracité des informations rapportées dans les colonnes du média.
Ce ne sont que des estimations. Je n’ai aucune idée de comment ils obtiennent leurs chiffres. J’ai entendu qu’ils parlaient à des gens de la NBA et éventuellement à certaines équipes… Peut-être qu’ils sont précis sur une base relative en terme de revenus, mais sur une base absolue, cela peut être débattu.
Quoi qu’il en soit, le propriétaire des Dubs ne semble pas prêt à se séparer de son bien, qu’importent les mauvais résultats enregistrés cette saison. Après être parvenu à la mettre sur le devant de l’affiche sous sa gouvernance, il souhaite désormais la pérenniser en tant que l’un des plus grands marchés de la ligue.
Depuis la dernière décennie les Warriors sont passés dans une autre dimension. Et à l’image de leur propriétaire avec le classement Forbes, ils ne visent qu’une chose : le sommet.
