Drafté en 2017 par Boston, Jayson Tatum aurait pu voir son destin et celui de la ligue basculer… à un workout près, qu’il a éclaboussé de son talent.
A l’aube de la Draft 2017, les Celtics avaient un first pick en poche et plusieurs noms sur leur calepin. Parmi eux : Markelle Fultz et Jayson Tatum. Danny Ainge a vu la décision devenir encore plus difficile quand Fultz s’est montré très maladroit lors de son deuxième workout avec les C’s, poussant la franchise à envisager d’autres scénarios.
L’un d’entre eux ? Acquérir plusieurs picks de lotterie, et monter un trade pour Paul George, alors en instance de départ d’Indiana. Mais ça, c’était avant que Jayson Tatum ne règle le problème.
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Le toujours excellent Kevin O’Connor de The Ringer raconte :
Les Celtics ont fait venir Jayson Tatum pour le tester une seconde fois, et il a brillé. Il a rentré près de 90% de ses shoots à trois points sans dribbles, après dribbles, partout. Après ça, quelle que soit leur stratégie, les Celtics allaient viser Tatum.
« Vous pouviez voir leur coeur basculer vers lui », disait une source. « Danny était genre : ‘Ok, on va prendre ce gamin' ». Quelques jours après, ils ont fait le trade.
Le trade a envoyé le first pick aux Sixers (qui ont sélectionné Fultz), en échange du troisième, avec lequel les Celtics ont pris Tatum, et un futur premier tour.
Si Tatum n’avait pas charmé Boston par son excellente prestation, les C’s auraient probablement opté pour un trade en jetant leur dévolu sur Paul Georeg. Et avec un PG en instance de départ, le talent de Danny Ainge et le package que pouvaient proposer les Celtics, difficile d’imaginer que ça n’aurait pas abouti.
Les « what if » font partie intégrante de la NBA, mais c’est finalement vers le Thunder que s’est dirigé Paul George, tandis que Jayson Tatum a rallié la maison verte. Un choix que le front office ne doit pas regretter.