En l’absence d’Anthony Davis, LeBron James a porté ses Lakers jusqu’au succès face à la Nouvelle-Orléans dans la nuit de dimanche à lundi. Tant et si bien que l’un des principaux acteurs de la rencontre ne comprend pas que LBJ ne soit pas le favori au titre de MVP.
Après avoir bouclé pour la première fois depuis 2005 une saison sans apparition en playoffs, on savait que LeBron James débarquerait le couteau entre les dents en octobre dernier. Ses pépins physiques derrière lui, il n’a pas déçu dans une équipe des Lakers qui retrouve les sommets de la ligue après plusieurs années de disette.
Le Chosen One, dans un rôle officiel de meneur de jeu inédit pour lui dans sa carrière, présente des moyennes pharamineuses pour un joueur de 35 ans : 25.3 points, 10.6 passes et 7.7 rebonds. Plus que ses statistiques, c’est bien son impact sur les résultats de son équipe qui impressionnent les observateurs.
Les Lakers caracolent en tête de la conférence Ouest (46 victoires, 13 défaites) et affichent une régularité dans leurs prestations que seuls les Bucks parviennent à surpasser. La semaine qui vient de s’écouler, où les hommes de Frank Vogel affrontaient notamment les Celtics et les Pelicans à deux reprises, leur a permis de confirmer leurs bonnes dispositions.
Dans la victoire des siens face à la Nouvelle-Orléans acquise la nuit dernière (122-114), LeBron a tout simplement rayonné en l’absence de son lieutenant de luxe, Anthony Davis. Il lui a ainsi suffi de 36 minutes pour compiler 34 points, 12 rebonds et 13 passes décisives et livrer des actions de classe.
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À la suite de ce résultat, Alvin Gentry n’avait d’autre choix que de s’incliner devant le niveau de son adversaire du soir. Le coach des Pels s’est montré en particulier admiratif devant le prestation XXL du King, évoquant par la même occasion la course au titre de MVP.
Je suis simplement sidéré que l’on parle d’autres joueurs que lui pour le MVP.
C’est son rythme de croisière. Chaque équipe pour laquelle il a joué, chacune avait une chance de remporter le titre. Je ne suis pas sûr de la définition de MVP mais il rend tous ses coéquipiers meilleurs et rend la tâche difficile pour tous ses adversaires.
Les chiffres que LeBron présente chaque soir font bien évidemment de lui un candidat solide dans la course à cette distinction. Néanmoins, le fait qu’il partage la responsabilité de la bonne santé de sa franchise avec Anthony Davis peut amener certains observateurs à privilégier d’autres joueurs pour leur faire porter le costume de favori.
En effet, Giannis Antetokounmpo, MVP en titre, affiche des statistiques encore plus folles que celles de la saison dernière, et porte seul le rôle de leader chez les Bucks. Son équipe possède d’autant plus un meilleur bilan que les Lakers, avec 52 victoires et 8 défaites, et il est archi-favori à sa propre succession. LeBron, lui, peut cependant faire valoir sa régularité de performance depuis 16 ans selon Gentry.
Souvent impuissant au coaching face au talent de LeBron James durant sa carrière, Alvin Gentry effectue une belle propagande pour convaincre la ligue que LBJ figure comme un MVP indiscutable.