Recrue importante des Lakers l’été dernier, Danny Green a récemment fait son mea culpa. L’arrière juge qu’il n’évolue pas à un niveau satisfaisant depuis son arrivée dans la cité des anges.
Champion avec les Raptors la saison dernière, Danny Green a imité son coéquipier Kawhi Leonard durant l’intersaison : il a quitté le Canada pour rejoindre Los Angeles. Mais si le MVP des finales 2019 a choisi les Clippers, l’ancien sniper des Spurs a lui rejoint le voisin pourpre et or.
Signé pour 2 saisons et 30 millions de dollars, l’arrière est venu jouer aux côtés de LeBron James et Anthony Davis pour les épauler dans la quête du titre et pour apporter sa défense et son adresse extérieure.
Deux qualités qu’il ne parvient pas à mettre suffisamment en avant cette saison. C’est lui qui l’a admis récemment dans les colonnes de Sports Illustrated, jugeant qu’il n’est pas au niveau auquel on l’attendait.
Cette année, je n’ai pas été le spécialiste que je devais être. Je continue de travailler, de parfaire mon jeu… Mais rien n’est facile à faire dans cette ligue, surtout quand les adversaires connaissent tes forces. Ils vont essayer de te limiter, de t’enlever ce à quoi tu es bon.
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En chiffes, la saison de Green c’est : 8.4 points à 42.3% de réussite aux tirs, dont 38.1% derrière l’arc. C’est aussi 1.2 interception en moyenne par match, soit son plus haut total en carrière dans ce domaine. C’est donc plus que correct, bien que son pourcentage de réussite derrière l’arc soit loin des 45.5% qu’il affichait la saison passée.
Mais dans l’ensemble, l’arrière n’est pas satisfait, et on peut s’attendre à une hausse de son niveau de jeu durant les prochaines semaines, à l’approche des playoffs. S’il retrouve le niveau qu’il affichait lors de la postseason 2019, ce sera tout bénéf pour les Lakers.
Frank Vogel n’est lui pas aussi alarmiste. Il est même plutôt satisfait de l’apport de son joueur, surtout en ce qui concerne la défense, sans surprise.
Son QI et son intelligence sont les aspects sous-estimés de sa défense. Il est toujours placé au bon endroit. Il joue dur, il est grand. Il est doué pout utiliser son instinct pour dévier la balle sur les lignes de passe. Il y a beaucoup de regroupements dans la raquette, et on peut souvent le voir arracher et gagner des ballons, ce genre de choses.
Après une soixante de matchs joués, Danny Green fait son mea culpa. Il n’est pas satisfait de son apport, et il compte bien faire mieux. S’il y parvient, les Lakers vont se frotter les mains…